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PlayStation VR : Monster of the Deep on l’a testé pour vous sur PSVR

Et si j’essayais Monster of the Deep ?

Bien caché au fin fond de l’immense stand consacré à l’univers Square Enix, se trouve Final Fantasy Monster of the Deep jouable avec le PSVR. Trois casques accompagnés chacun de leur paire de Ps-move sont là mis à disposition du public. Bizarrement il n’y a pas foule pour tester ce jeu, fruit du travail de plus d’une année de la part de Square Enix. Je me glisse dans la petite file d’attente et au bout de 10mn je suis invité à gravir les marches de l’estrade pour essayer Monster of the Deep. Le steward me demande poliment si je suis habitué au casque PSVR et à la gestion des Ps move. Je retourne alors fièrement ma casquette ciglée VR4palyer et là son regard s’illumine en signe d’acquiescement. Me voici donc équipé pour partir à la pêche au gros. Le steward m’annonce que j’aurai 3 poissons à pêcher avant de passer à la chasse pêche au trèèèès gros.L’interface me demande d’appuyer sur chacun des boutons moves pour matérialiser les mains. Une fois fait, il m’est demandé d’actionner chacune des gâchettes.

Ce qui me choque lors du lancement de l’introduction du jeu c’est que bien que nous soyons sur du jeu VR, je me retrouve face à un écran géant du mode cinéma du PSVR, je vois la vidéo défiler, un traveling sur la voiture avec laquelle j’ai sans doute fait le trajet pour admirer ce formidable plan d’eau que me présente Noctis. Étrange bizarrerie ne trouvez-vous pas ?

 

Monster of the Deep, la partie commence !

Face à mon aire de jeu, j’ai dans ma main gauche un boîtier d’une taille supérieure à celle d’un smartphone qui une fois actionné émet une onde sonar matérialisant les proies.

Dans la main droite je tiens la canne à lancer. Il m’est demandé pour jeter la cuillère de maintenir enfoncée la touche move puis de simuler le geste du lancer et en toute fin de celui-ci, comme lors d’un vrai lancer, de lâcher le bouton pour faire partir la cueillere. Une fois la manipulation effectuée, je dois actionner la gâchette du Ps-move main de gauche et mouliner. Chaque tentative n’est pas gagnante à coup sûre, et je dois donc redoubler d’effort pour ramener une prise. Lorsque la proie mord à l’appât, les vibrations crées par le Ps-move rythment l’action, je vois l’eau s’agiter et parfois la proie sauter hors de l’eau. Des hits et des flèches directionnelles m’indiquent vers quels sens il faut orienter la canne pour sans doute ne pas décrocher la proie. Je dois avouer que sentir le poisson en bout de ligne m’a vite mis dans le bain et je me suis surpris à mouliner comme un idiot le plus vite possible. Mais mon expérience fut gâchée par de nombreux bugs de collision entre le décor et le poisson ramené, celui-ci traversant (rien que ça) le bord de rive. De plus, nombreux sont les lancers à ne pas partir à la distance souhaitée (mais peut-être est-ce dû à ma mauvaise gestion du lâcher de bouton move). D’autre part le jeu n’est pas particulièrement immersif, la reconnaissance des mains étant souvent perdue, je mouline dans le vide avant de me rendre compte que je ne suis plus reconnu. Mais là encore le réglage face à la caméra (durant le salon) est standard et doit avoir son incidence sur la partie. Il est également regrettable une fois le poisson ramené au bord de devoir appuyer sur la touche move pour lever la ligne hors de l’eau. Pourquoi ne pas lever sa canne et continuer à mouliner, comme dans une vraie partie de pêche. Pour le coup ça pêche côté immersion. Sans compter que le fait de mouliner dans un sens comme dans l’autre ne fait aucune différence.

 

Les 3 prises réussies, je suis invité sur un nouveau plan d’eau. Mais avant cela, une petite photo de famille. Là, perché sur un rocher un poisson   « dragon  » bondit et plonge dans l’eau. Pas de canne ni de sonar à la main cette fois ci, non, mais bel et bien une arbalète. Drôle de pêche.

Pourquoi une arbalète et bien parce que le monstre est si puissant qu’il vous faut réduire sa barre de vie à grand coup de flèches dans le corps et de préférence dans la tête (c’est ce que m’a conseillé le jeune steward). Ce poisson  » dragon  »  bondit de rocher en rocher plonge et fonce sur moi inlassablement. De chasseur je deviens chassé. Pour tout vous dire c’est répétitif et sans grand intérêt.  Là encore des collisions entre la bête et moi sont à relever.

Une fois la bête abattue mais pas tuée, je prends ma canne et je procède au lancer. Mord-elle à l’appât ou ce dernier s’accroche t’il à elle, je ne saurais le dire. Quoi qu’il en soit, elle est encore féroce et m’oppose une vive résistance que je sais mater avec panache par le même procédé que pour les proies plus petites. Une fois le monstre sorti de l’eau, je peux l’admirer et le mettre dans mon épuisette. Fin de la partie de pêche. Une courte séance animée me met en présence de mes potes devant un bon barbecue de poissons fraîchement péchés. Noctis en profite pour me remettre cérémonieusement la photo prise lors des 3 premières captures. Je peux la prendre en main et la contempler….

Conclusion :

Alors même si ce n’était qu’une démo jouable, même s’il est vrai que j’ai souffert de problèmes de reconnaissance de mouvements sans doute dus au fait que l’on n’ait pas ajusté la caméra correctement et que le fait de ne pas avoir de casque audio a réduit l’immersion, Monster of the Deep est pour moi une désillusion. Certes, je ne m’attendais pas à quelque chose de transcendant mais à quelque chose avec du caractère et une re-jouabilité assurée. Ce ne fut pas le cas. Et vous, vous laisserez-vous tenter par le jeu lors de sa sortie ?

Il est important de préciser que cet essai a été réalisé sur une version de Démo de salon. Le titre essayé n’était ni complet ni dans sa version définitive et peut être amélioré dans sa version finale. Les Previews vous présentent nos premières impressions sur un futur jeu et ne jugent en rien la qualité du jeu final dans sa version commerciale.

Article de Cyril Thevenot

Tombé dans l'univers du 8 bits dès mon plus jeune âge, je me plais depuis à suivre son évolution.
La réalité virtuelle pour moi est une claque qui émoustille mes neurones.

Un Commentaire

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  1. Perso je comprend pas ce type de jeu cette perte de temps/d’argent pour ca , après il y as des fans et il en faut pour tout les gouts  je comprend bien mais ca doit être des joueurs de niche ou alors je me plante et financièrement ils s’y retrouvent , moi ce qui me met en colère c’est que Square-enix au lieu d’employer du monde a bosser la dessus pourquoi ne pas nous sortir sur PS4 un remake/remaster de  » Soul Reaver  » c’est eux qui ont les droits sur la licence ou un remake/remaster de  » Parasite eve  » ils en ont pas marre de Final fantasy ?

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