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PlayStation VR : Downward, le Test de l’apesanteur sur PSVR

Downward Spiral Horus Station a une nouvelle date de sortie sur PSVR vr4player.fr

Chose promise chose due, Dowmward Spiral Horus Station le FPS/Découverte de chez 3rd Eye Studios avait été annoncé sur PlayStation VR (PSVR), et bien le voilà sur notre PlayStation Store (depuis le 18 septembre). Nos deux compères Spanks et Sei vous avaient proposé en découverte du jeu un preview de Downward Spiral Horus Station lors de sa sortie le 31 mai dernier sur la plateforme Steam VR, le jeu étant compatible avec les casques HTC Vive, Oculus RIFT et WMR.

Sur PlayStation VR, on reprend les mêmes fondamentaux…voyons voir si avec un titre à rallonge comme celui-ci, le jeu est vraiment bon, puisqu’il paraît que plus c’est long plus c’est bon. Place au test pour le découvrir.

Menu et Interface de Downward Spiral Horus Station :

Une fois l’application lancée, nous arrivons sur l’animation du menu. Si l’image de présentation du jeu fait vraiment envie et donne des espérances, je dois avouer que celles-ci ont rapidement été refroidies une fois arrivé sur le menu du jeu. Certes il est animé mais comment dire,… c’est vide. Okay on est sur une planète désertique baignée par les vents, la voute céleste est bien représentée, les montagnes au loin également même si elles semblent toutes se ressembler mais j’ai l’impression de me retrouver dans Unearthing Mars. Et puis, je flotte ou je marche ? Je ne sais pas, je n’ai pas de corps, pas de traces de pas… À ce moment là je me suis dit à tort : Aïe, c’est mal barré.

Les possibilités offertes dans le menu sont en revanche simples, concises et claires, pas de prise de tête. Tout y est : Paramètres, histoire en solo, en coop, en mode exploration (sans ennemi) ou en mode participer avec des méchants. Un mode multi est dispo (match à mort ou horde)…

Scénario :

Downward Spiral Horus Station, n’a pas de scénario à proprement parler. Une fois les paramètres réglés et que vous lancez votre partie, vous êtes jeté dans le vif du sujet, pas d’introduction scenarisée comme dans Robinson The Journey ou bien Solus Project…, ça manque je trouve. Place est réservée dans le scénario à la découverte, exit la narration et les cinématiques. Vous êtes seul et c’est le but recherché. Aucune aide extérieure sauf en coop bien entendu. On se croirait pour le coup dans la peau de David Bowman… dans le célébrissime film de Stanley Kubrick 2001 L’Odyssée de l’Espace, face au supra ordinateur HAL9000. Car vous le découvrirez par vous même, si vous êtes “ seul ” dans Downward Spiral Horus Station, l’intelligence artificielle est présente et hostile.

Downward Spiral Horus Station sur PC Test

Gameplay :

Comme vu dans les menus, le jeux est jouable aussi bien sur écran plat qu’en mode VR via votre casque PSVR. La DualShock 4 et les PS move sont les deux types de contrôleurs pris en charges par le jeu. En toute honnêteté, les PS move sont à mon sens ultra recommandés. Car un move = une main. Et lorsque nous évoluons dans une station spatiale en apesanteur, avec quoi on se propulse le plus ? Avec ses mains. C’est d’ailleurs très grisant au début de la partie de s’agripper à une surface ou une poignée prévue à cet effet puis de se propulser en tirant sur ses bras comme nous le ferions si nous étions en totale apesanteur. Par la suite de nouveaux outils vous permettront de vous passer de ce mode de locomotion. Le grappin par exemple vous permettra à distance respectable d’accrocher une surface puis de vous y déplacer par tractation. Un inventaire à outils est à votre disposition, il vous servira à choisir ou déposer ceux-ci. Mais il faudra toujours pour ouvrir un sas, actionner la manette d’ouverture en mimant la geste de votre main, voilà à quoi pourra servir ce fameux inventaire. Le jeu avec les PS move est pour moi très réaliste et immersif. Avec la DualShock ça l’est bien moins. Les débuts ont été calamiteux pour piger le coup alors que c’était instinctif avec les PS move. Mais au moins ceux qui n’ont pas les moves peuvent eux aussi s’essayer à l’apesanteur.

L’apesanteur est bien représentée, c’est lent c’est vrai mais on est là comme dans la vraie vie, un cosmonaute se trouvant dans la Station Spatiale Internationale aura les mêmes sensations, rien à voir avec le coté hardcore de Detached par exemple. On est là dans du concret, du réaliste. Ces déplacements libres en apesanteurs sont pour moi le point fort de Downward Spiral Horus Station, c’est le fondement même du titre, de ce point de vue, le pari est gagné.

Quelques bugs entachent tout de même le gameplay comme le fait par moment en fonction de l’endroit où l’on se trouve (trop proche par exemple du mobilier) de ne pouvoir se servir du grappin, c’est un peu dérangeant. Il faut quelque fois s’y reprendre à deux fois pour actionner convenablement la manette d’ouverture de sas. La visée avec les armes…heuu, les outils laissent parfois à désirer, elle m’a valu quelques morts au début du titre. D’un autre coté, si je rapproche de moi l’outil, je peux convenablement aligner ses organes de visée et ainsi être plus précis. Bref le tir instinctif (à la cow-boy) est plus aléatoire. Toutefois, le gameplay dans son ensemble est selon moi efficace, penser à me libérer une main pour actionner cette fameuse manivelle en me disant : Sois rapide derrière celui-ci, il se peut que des hostiles soient présents et te défouraillent, m’a toujours amusé. Le gameplay est une réussite perfectible.

 

Les graphismes :

Les graphismes seraient ils le talon d’Achille de Downward Spiral Horus Station ? N’y allons pas trop fort même si ceux-ci sont minimalistes : la page des menus est pleine mais vide. C’est vrai, un gros effort a été fait de proposer une animation et pas qu’une simple page digne d’un jeu 16 bits. Mais c’est vide, c’est aliasé, c’est flou. Le choix de ne pas faire de scènes scénarisées pêche au lancement de la partie. Une introduction aurait été bienvenue, ça en jette toujours. Là non, les développeurs ont fait le choix de nous plonger directement dans l’aventure, dont nous sommes l’acteur et non le spectateur. Dans le reste du jeu, l’aliasing et le flou ont tendance à disparaître sauf par exemple sur les Board informatifs où il faudra quelques fois mieux se positionner pour que cela soit plus clair. Les environnements sont vides il faut bien le reconnaître, le mobilier n’est pas finement détaillé, par exemple, une console de commandes est «  constellée » de quelques boutons et manettes rappelant ce qui se faisait au commencement de l’ère spatiale Soviétique. Ces manettes et boutons sont tout de même actionnables (SVP). Des bugs de collision subsistent également. On est pas là, graphiquement dans ce qui c’est fait de mieux sur PSVR ni toutefois dans le pire, il est important de le préciser. Nous sommes dans une station spatiale, on ne s’y trompe pas. La palette des couleurs est volontairement réduite afin de renforcer le coté exploration d’une station en perdition. Les faiblesses graphiques du titre sont rapidement mises de coté tant l’immersion est prenante et envoutante.

 

La Bande Son :

Là encore c’est très allégé, on va à l’essentiel, on en prend pas plein les oreilles. Il y a juste ce qu’il faut quand il faut. La rythmique est empruntée à l’art cinématographique, comme dans les films, la musique rythme les moments forts. Les bruitages sont bien représentés, ils permettent dans un environnement sombre de repérer les ennemis. Le passage hors de la station par exemple est gratifié de sons étouffés comme si vous étiez avec votre scaphandre.

CONCLUSION :

Downward Spiral Horus Station est une bonne surprise sur PSVR. Certes ce jeu d’exploration présente des lacunes comme des bugs de collision, des graphismes minimalistes… Ces défauts sont rapidement gommés par : une intégration réussie des PS move, des déplacements libres, une histoire que l’on a envie de terminer, un mode coop original, du multi…et surtout surtout une immersion élevée, une sensation d’être en apesanteur inégalée.

Son prix également 15 euros pour au moins 4 bonnes heures de jeu en font une bonne pioche. Il peut également être proposé pour faire découvrir la VR à des amis ou des proches tant il est immersif et ne provoque aucune gène.

Avis de VR4player.fr
Test réalisé sur PS4 PRO
Scénario
5
Graphismes
5.5
Gameplay
7.5
Bande son
6
Immersion
9
Rejouabilité
8
RATIO PRIX / DURÉE DE VIE
8
VOTRE NOTE, VOTRE TEST !2 Notes
7.3
Les plus
Immersion excellente
Mode coop
On ne s'ennuie pas
Vivre en apesanteur
Les moins
Graphismes un peu minimalistes
Bugs de collisions
7

Article de Cyril Thevenot

Tombé dans l'univers du 8 bits dès mon plus jeune âge, je me plais depuis à suivre son évolution.
La réalité virtuelle pour moi est une claque qui émoustille mes neurones.

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Scénario
Graphismes
Gameplay
Bande son
Immersion
Rejouabilité
RATIO PRIX / DURÉE DE VIE
Note finale

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