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On a testé The Inpatient sur PlayStation VR

The Inpatient sur PlayStation VR

The Inpatient des studios Supermassive Games fut l’un des jeux surprise lors du précédent salon de l’E3, disponible à l’essai lors de la PGW nous nous nous y sommes essayés. Voici notre retour d’expérience.

The Inpatient comme vous le savez, n’est autre que le préquel de Until Dawn Rush of Blood (qui sera gratuit pour les abonnés PSplus à partir du 7 Novembre) du même Studio. The Inpatient est interdit aux moins de 18 ans : vous pouvez toujours passer outre l’interdiction mais le fait que les autorités aient décidé de  « verrouiller  » l’accès du jeu aux plus jeunes peux laisser croire que The Inpatient est un titre effrayant.

The Inpatient sur PlayStation VR
The Inpatient sur PlayStation VR

The Inpatient, dans le vif du sujet avec cette démo ?

Pour ce test, je m’assois sur une chaise, en temps normal je n’aime pas ça, car ça annonce du statique. Pourtant j’ai droit à ma paire de Ps-move en mains. Le casque audio installé et le PlayStation VR (nouvelle version) devant les yeux, la séance commence. L’interface me demande de choisir mon sexe (homme ou femme) au moins tout le monde peut s’y retrouver de ce côté-là. Encore une fois, malgré le casque posé sur les deux oreilles, l’immersion est réduite, le volume sonore du casque est réglé au plus bas afin que l’on puisse entendre  » l’aide  » de notre steward alors que la musique du salon est quant à elle à son max (animation du stand PlayStation oblige).

L’image prend forme dans une salle qui ressemble à celle d’un hôpital des années 1950, c’est très sombre, ambiance sépia des photos vintage. Je regarde un peu plus mon environnement et je me rends compte que je suis assis sur un fauteuil, les poignets ligotés aux dossiers de celui-ci. À ma droite, une petite console avec un appareil électrique ressemblant à un appareil à électrochocs. Ça ressemble pour le coup au titre Statik. On distingue en arrière-plan un homme travaillant sur une paillasse. Je n’entends que difficilement l’univers sonore du titre ainsi que la voix de l’homme se détachant de la zone d’ombre que  je n’avais pu distinguer jusqu’alors (merci la pollution sonore extérieure). Il me parle en anglais (non sous-titré) et me demande de choisir les réponses à lui apporter (écrites en anglais). Je tourne la tête à droite pour choisir l’une en appuyant sur la gâchette ou je tourne à gauche pour choisir l’autre. On est dans du point and click là. L’homme (il a une tête de professeur en médecine) qui me parle et s’approche au plus près de moi est saisissant de réalisme. C’est propre, lisse, pas de flou ni d’aliasing, je peux même voir les pores de sa peau. C’est saisissant. Les premiers plans sont très soignés dans The Inpatient, ça fait plaisir à voir. Mes mains ligotées au fauteuil roulant sont également finement détaillées. J’enchaîne donc la continuité de mon scénario ponctué de flashbacks sans comprendre grand-chose (la faute au bruit extérieur). Ça devient long, lassant, pas grand-chose à faire.

L’apparition d’un nouveau personnage me revivifie, s’il est là c’est qu’il va y avoir du mouvement. Une page de chargement me le confirme (très courte). Je me retrouve toujours sur mon siège roulant dans un couloir (c’est une habitude chez Supermassive Games). Comme le précédent personnage (le professeur), le jeune homme qui pousse mon fauteuil me parle. Je ne comprends toujours pas grand-chose et réponds au hasard. Cette phase est encore longue. À noter que si les premiers plans sont de qualité, les arrières plans et notamment les visages souffrent d’aliasing. Je poursuis encore passivement le visionnage du scénario et me retrouve dans une chambre d’hôpital. Le décor est sobre mais bien réalisé. Dans cette chambre j’apprends à me lever et à me déplacer. En appuyant sur le bouton move du Ps-move de gauche, j’avance et je peux tourner en orientant le Ps-move main de droite tout en enfonçant la touche move du Ps-move main de gauche. Une interaction avec une feuille de soin déclenche une nouvelle vidéo flashback……. Je n’en dirai pas plus, le didacticiel prenant fin sur une note positive.

Conclusion :

Difficile de se faire un avis sur The Inpatient : il y a de l’idée, le jeu semble se baser sur un scénario solide qui évoluera en fonction de vos réponses (sans doute), l’ambiance est pesante, on sent qu’il y a quelque chose de malsain. Un véritable thriller se profile à l’horizon. Graphiquement, il y a du très très bon et du moins bon, la finesse de certains détails m’ont émerveillé et ont contrasté avec certaines limites graphiques (du PSVR ou de la PS4). La gestion du gameplay par les Ps-moves souffre (de ce que j’ai pu vivre) moins que d’autres titres de l’absence de joysticks. Il faut dire que je n’ai pas eu grand-chose à faire. Et c’est bien là le problème : pourquoi choisir ce jeu où cette partie du jeu pour mettre en avant le PSVR ?

Au final, ce qui ressort de cet essai (didacticiel) c’est que c’est trop lent, on est trop passif, on se croirait devant un film. Espérons que le jeu se rapproche plus de son aîné. Nous vous tiendrons informés.

Il est important de préciser que cet essai a été réalisé sur une version de Démo de salon. Le titre essayé n’était ni complet ni dans sa version définitive et peut être amélioré dans sa version finale. Les Previews vous présentent nos premières impressions sur un futur jeu et ne jugent en rien la qualité du jeu final dans sa version commerciale.

Article de Cyril Thevenot

Tombé dans l'univers du 8 bits dès mon plus jeune âge, je me plais depuis à suivre son évolution.
La réalité virtuelle pour moi est une claque qui émoustille mes neurones.

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