PlayStation VR : Thumper, un coléoptère collé au rail ! Le Test

Thumper, qu’est-ce que c’est ?

Eh bien ce fut ma première claque sur PlayStation VR (Thumper peut se jouer également sur écran plat mais ce serait dommage de s’en contenter) … Alors que je choisissais avec précision mes premières expériences lors de l’achat du casque de Sony par le biais du disque de demo 1 (j’avais entendu parler du motion sickness, je voulais donc monter progressivement le niveau de mes aventures virtuelles afin d’habituer mon oreille interne). C’est là qu’est intervenu ce jeu : « Thumper ? C’est quoi ça !? Attends, c’est un scarabée de l’espace ?… Euuuh… Bon… Allons-y !… ».

Dès le menu on est immergé dans l’ambiance de Thumper développé et édité par le studio « Drool » accompagné par des nappes sonores mystérieuses. Dire que « Thumper » est un jeu de rythme serait le catégoriser un peu trop vite, il est bien plus que cela. Alors certes, si vous n’avez pas « le rythme dans la peau » vous risquez de ramer un peu car la difficulté augmente pas mal au-fur-et-à-mesure de notre avancée dans les 8 (loonngs) niveaux disponibles.
Oui, je vous entends, vous vous demandez en quoi consiste ce jeu… Et bien c’est à la fois simple et compliqué. Vous allez devoir contrôler un scarabée de l’espace (ou un truc du genre) qui se trouvera devant vous ; oui oui, pas de première personne mais en même temps pour le coup ça ne fonctionnerait pas aussi bien ici et ça perdrait en visibilité !… Je disais donc que nous allions le diriger sur un rail en fonction de la musique. Le niveau 1 vous donnera les bases pour survivre, et le tout s’agrémentera petit à petit de combos supplémentaires. Un gameplay simple donc mais riche en subtilités.

Par exemple, pour les virages, vous devrez appuyez sur croix + la bonne direction, le tout calé sur une musique électronique (dotée d’une forte ambiance mystérieuse qui plus est) qui vous suivra tout le long de l’aventure. Celle-ci devient d’ailleurs plus intense et inquiétante au fil de votre progression dans un monde. Vous pourrez aussi ouvrir vos ailes avec la touche avant pour bloquer des barres bleues, sauter par-dessus des rangées de « picots », esquiver des serpents en changeant de rail (parfois il y a plusieurs voies), j’en passe et des meilleurs… Le tout en rythme bien évidemment !

Petit plus sympathique : à chaque fin de monde, un boss viendra se confronter à vous… Et il reviendra à chaque fois (« I’ll be back ! »), dans un état de plus en plus flippant. C’est une sorte de tête géante qui m’a rappelé par je ne sais quel biais, la Game Boy Caméra que j’avais étant plus jeune… Bah oui, il y avait un jeu de tir du style « Space Invaders » avec un boss à la fin, et en fait, le méchant c’était nous. Il nous fallait prendre des photos de nous en amont sous différents angles afin d’obtenir une sorte de GIF de notre tête uniquement qui change selon le contexte (pendant qu’il bouge, s’il est touché, s’il meurt). Je pense que c’est ce gros visage qui m’a rappelé ce bon vieux coucou… Bref… Je m’égare !

L’effet est quand même bien plus impressionnant en VR (vous imaginez un GIF de notre tête en gros plan et en VR ? Haha !… Ça vaudrait quand même le détour…). Le plus dur dans cette histoire, c’est que pour battre ce turbo-animal venu de l’espace Mammouth, ou ses sbires, il vous faudra de la précision car vers la fin du jeu, plus grand chose n’est permissif, la marge d’erreur n’existe pas, et il vous faudra enchaîner une bribe du parcours sans aucune faute afin de pouvoir envoyer une onde de choc qui détruira le bouclier de l’ennemi (ou l’un des boucliers). Si vous ne réussissez pas le passage, il tournera en boucle jusqu’à ce que vous y arriviez, alors ne ratez pas non plus le dernier coup à donner ! (Qui est frustrant si on le loupe après avoir tout réussi).
Vous l’avez compris, ce titre est sorti en octobre 2016 et fonctionne encore tout aussi bien en 2019 ! De plus, si vous avez passé le cap vers la PlayStation Pro, sachez que le rendu y est encore meilleur (et il était pourtant déjà pas mal avant). Je l’avais fait sur la PS4 standard à l’époque et je l’ai redécouvert sur la Pro il y a quelques temps. Le jeu est optimisé et bénéficie même de rajouts visuels, on en prend plein les yeux (attention aux épileptiques), c’est juste jouissif… Et le tout sans aucun inconfort.