PlayStation VR, PSVR : Après le Test de Spice And Wolf VR, le repos !

Spice and Wolf VR produit par le studio Spicy Tails nous a déboulé comme ça, du jour au lendemain sur PlayStation VR. Bien qu’annoncé suite au succès de leur campagne de financement participatif, l’arrivée du titre sur le PlayStation store en a surpris plus d’un, son prix également puisqu’il est disponible sur PS4 et PSVR au tarif de 38,99€ et ce depuis le 5 septembre dernier. Le jeu disponible en premier lieu sur PC connait ainsi sa deuxième fenêtre de lancement avec les versions PS4 – Switch en attendant le dernier jet sur le casque Oculus Quest. Le jeu est jouable aussi bien sur écran plat qu’en VR et ce, que vous soyez sur PC, PS4 ou sur Switch. Après l’annonce du studio même, de la préparation dans les cartons de Spice and Wolf 2, nous ne pouvions manquer de procéder à un Quick Test de Spice and Wolf VR (1er du nom) et puis vous connaissez mon intérêt pour toutes les productions venant du soleil levant, je ne pouvais passer à coté de ce titre.

Le studio Spicy Tails adapte en réalité virtuelle la licence Spice and Wolf. Pour rappel,  il s’agit à l’origine d’une série de romans nippons adaptés en manga, séries animées, OAV et même en jeux sur Nintendo DS. Pour cette version VR multiplateformes, l’auteur (Isuna Hasekura) des romans s’y est collé ce qui ravira les fans de la licence car lui présent, aucune distorsion ne saurait-être présente.

Scénario : On rentre dans le vif du sujet, késésé Spice and Wolf VR ? 

Ce n’est pas un jeu mais bien une expérience narrative, longue comme un épisode d’animé classique, soit exactement 22 minutes. On y découvre Holo, divinité mi louve, mi gamine et son compagnon d’aventure Lawrence (que nous incarnons), un pseudo camelot qui va de lieu en lieu. Ces deux personnages principaux, pour passer la nuit au sec, décident d’entrer dans un vieux moulin abandonné. Là, nous allons assister, à la première personne, à une longue discussion (22mn) ponctuée d’engueulades et de minauderies jusqu’au petit matin. Toute l’intrigue se passe à huit clos, dans une seule pièce.

Graphismes : Ça en jette !

La première chose qui saute aux yeux c’est que c’est vraiment jolie, pas très détaillé mais très nette. Les animations de la gamine  Holo ont été faites en motion capture et ses déplacements sont vraiment fluides et réalistes. On assiste presque à une petite représentation artistique en live. Il y a pas à dire, c’est classe dans le casque.

Gameplay, Rejouabilité, Immersion : On passe son chemin.

Comme vous pourrez le voir dans la vidéo de test ci-dessous, si Spice and Wolf est beau, pour le reste c’est loin d’être le cas, on s’y fait drôlement chier dans ce moulin, qu’elle est longue cette interminable nuit de 22mn.

Le jeu est en japonais avec la possibilité d’avoir des sous titres en anglais ce qui nuira à l’immersion si nous ne sommes pas à l’aise avec la langue d’Outre-manche et surtout si on est pas un fan hardcore de Spice and Wolf, alors là c’est ennui ferme assuré. Je me suis demandé ce que je penserais d’un jeu de ce type basé sur un manga que j’aime bien comme, Evangelion par exemple. Qu’est-ce que je penserais d’incarner Shinji assis dans une simple pièce et de regarder Asuka gesticuler devant moi en m’engueulant ? Ben je pense que je trouverais ça vite chiant en fait. Comme dans la vraie vie remarque (où est mon Smartphone ?)

Pour trouver enfin de l’interaction il faudra débloquer le mode éponyme (interaction) déverrouillé  après avoir fini l’histoire de l’expérience. Et là je me suis dit : ahhh c’est cool, comme pour Afterlife, il y a de la rejouabilité. Que nenni les amis, ce mode interaction nous fait retourner  dans la seule pièce du moulin, Holo se tenant devant nous avec comme seules possibilités une liste d’action à la con comme :  regarder un bout de pain ;  regarder une échelle, une porte ; caresser la queue de la demoiselle  (oui je sais dit comme ça ça fait bizarre) ; lui gratter la tête ou se faire nous-même papouiller.