PlayStation VR : Knockout League the perfect test sur VR4player

Dernièrement arrivé sur PSVR après être déjà sorti sur Steam, Knockout League, un jeu développé par Grab Games, vous propose comme son nom le laisse suggérer, d’enfiler des gants de boxe et de monter sur le ring dans le plus pur style de feu Punch-Out. Pour l’instant uniquement dispo sur le store US, il devrait débouler très bientôt chez nous.

Le Menu : Un bon jab dans le contenu

Knockout League dispose d’un menu franchement classe, bien réalisé. Après avoir choisi votre surnom et passé le tuto, vous êtes projetés dans la salle de boxe du grand Douglas Johnson. Derrière vous se trouve une pancarte à l’effigie de ce dernier et une chose est sûre, le design de celle-ci rappelle grandement ce que l’on pouvait trouver dans les manuels de jeux Nintendo à la grande époque de la NES. Dans ce menu vous trouverez les setting du jeu, avec entre autre la possibilité d’indiquer votre poids pour que vous sachiez le nombre de calories brûlées durant les matchs et autres entraînements. Ceux-ci justement sont très utiles dans Knockout League pour savoir utiliser les différentes techniques de frappes et de parades qui vous permettront de ne pas ramasser pendant les combats :

Tutorial :

Ici vous apprendrez les bases du combat avec votre coach Douglas Johnson. Le tuto se lancera dès votre 1ère partie.

Reflex Alley :

Dans celui-ci vous devrez enchaîner les droites, gauches, esquives et autres parades.

Focus Mits :

Celui-ci vous propose d’approfondir ce que vous avez appris dans le tutoriel. Avec toujours le grand Douglas Johnson équipé d’une paire de patte d’ours.

Speed Bag :

Pas besoin d’expliquer de quoi il retourne ici, on a tous vu Rocky se servir de l’engin !

Vous pouvez aussi voir vos trophées en vrai ceux-là et pas un minable écusson visible dans votre menu PS4. Mais place à l’essentiel du jeu, les combats.

Gameplay : Un direct du droit dans les combats

Affublés de vos gants de boxe, Knockout League est uniquement jouable aux PS move. Diablement efficace dans ce jeu, la reconnaissance des mouvements répond au doigt et à l’œil. Seule la gâchette de chaque move est utilisée pour serrer les poings. Pour parer, on place les moves devant le casque.

Les combats se divisent en 3 catégories de 3 combattants chacune :

. Pro circuit                    . Superstar circuit                         . Champion circuit

Et entre le mix de Mike Tyson et Lennox Lewis, le pirate ou un hommage à Paul le poulpe (ami footeux si tu nous lis), autant vous dire que vos adversaires seront tous très originaux.

Le challenge se montre ardu, si Mike Lennox aka Tri tip est assez facile à battre, il n’est pas de même des suivants. Par ailleurs la difficulté est assez mal dosée puisqu’on se retrouve face à un mur (au sens figuré hein) lors du second combat alors que le troisième se montre moins coriace.

Tout est question de timing surtout pour parer les coups car si vous parez trop tôt vous ne pourrez envoyer votre riposte, en revanche trop tard vous prendrez une poire, c’est garanti. Comme dans un vrai combat il vous faudra connaitre par cœur les coups que votre adversaire décidera de vous envoyer pour espérer pouvoir le vaincre sans trop de difficulté.

Chaque combat de Knockout League se passe en trois phases où la difficulté va crescendo et à chaque KO votre adversaire se montrera plus agressif et changera les combinaisons de coups. Tout un programme et vous vous retrouverez vite en sueur, entre les esquives, parer et taper.

Vous êtes obligés de finir le match en mettant votre vis-à-vis KO 3 fois de suite pour remporter la victoire, le tout en 6 minutes. C’est court et long à la fois mais c’est aussi dans de tels moments que la victoire est grisante, pris entre un sentiment de fierté et un soulagement.

A noter qu’à chaque fois que vous mettrez KO l’adversaire, il vous faudra penser à lever les bras et à vous tourner vers le public car leurs ovations feront remonter votre vie.

Un crochet du gauche pour la réalisation (Graphs, Sons) 

Le point sur les graphismes. Ils m’ont très favorablement surpris et si on se retrouve avec de l’aliasing dans le menu, force est de constater que le boxeur adverse est tout simplement magnifique dans un style animé certes (punch-out sors de ce corps !!) mais très finement détaillé. Etant donné que vous serez concentrés sur lui, vous oublierez la faiblesse du public et des décors pendant les combats. On aurait apprécié d’autres environnements tout de même.

Pour ce qui est des sons et des musiques, les musiques sont sympathiques, très arcade tout de même. Les sons et autres voix sont caricaturaux mais c’est le jeu qui assume pleinement son orientation. Petite ombre au tableau, les cris de la foule peuvent sembler très synthétiques pendant les ovations. Rien de bien grave cela dit.

La durée de vie quant à elle est plutôt bonne pour ce titre, comptez bien 3 heures pour ce titre. Tout dépend de votre niveau.

Le coup sous la ceinture de Knockout League :

Le défaut majeur de Knockout League, outre sa difficulté excessive, est une fois de plus l’absence de multijoueur. Il nous permettrait pourtant de participer à des joutes endiablées.

Il est une fois de plus dommage que les développeurs ne se rendent pas compte du potentiel multijoueur sur ce type de titre.