Lorsque le studio Respawn avait annoncé développer Medal of Honor: Above and Beyond sur PCVR, j’avoue avoir été assez émoustillé par la nouvelle tant cette franchise avait fait naitre en moi une passion pour les FPS PC se déroulant pendant la seconde guerre mondiale. Tant d’heures passées à sauver le monde seul face à une armée de blonds belliqueux sur cette licence avant que Call Of Duty ne vienne pointer le bout de son canon pour achever le maitre quelques années plus tard.
Medal Of Honor : Flashback !
Petit rappel historique : Medal of Honor c’est une série de FPS emblématique qui a débuté en 1999 sur PlayStation qui était produite et écrite par Steven Spielberg qui était en plein dans sa période « Il faut sauver le soldat Ryan » et « Band of Brothers ». Je l’ai découverte personnellement sur PC à partir de 2002 parce que les FPS sur console c’était pas possible pour moi. J’étais team « clavier souris », et je le suis toujours d’ailleurs et en plus faut se rappeler que les FPS à la manette c’était beaucoup plus rugueux à l’époque.
Les jeux de tir sur la seconde guerre mondiale avaient beaucoup de succès début 2000, on en a bouffé pendant une dizaine d’année et les séries Medal of Honor et Call of Duty étaient au coude à coude pendant un moment dans le genre FPS grand spectacle. Pendant longtemps Medal était le daron indéboulonnable alors que Call of était le petit nouveau un peu plus beau, un peu plus spectaculaire avant d’enterrer définitivement ses concurrents avec un mode multijoueur qui à mis tout le monde d’accord et dont la formule fonctionne encore aujourd’hui. Mais 20 ans après c’est amusant de se dire que, ce sont des anciens développeurs des Medals of Honor qui ont créés la série Call of Duty, et la c’est Respawn, donc des anciens d’Infinity Wards qui ont fait Call of Duty qui développent ce Medal of Honor Above and Beyond en VR. Comme quoi le monde du FPS peut vraiment être très petit.
Le bon et le mauvais :
Dans ce nouvel opus en réalité virtuelle, il y a du bon et du moins bon que je vais vous détailler dans cette vidéo.
Dans les bonnes nouvelles on peut apprécier l’envie commémorative des héros de cette période comme le veut la tradition des Medal of Honor. Un jeu classique, à l’ancienne mais diablement efficace dans sa mise en scène et son coté hollywoodien complètement assumé. Une histoire prenante et des personnages attachants, des graphismes assez jolis dans l’ensemble mais qui demandent un PC gonflé à bloc pour pouvoir en profiter confortablement, et une bonne connexion internet pour récupérer les 180 gigas du jeu!!! Lorsqu’on connait la licence, Above and Beyond apparait comme une bonne paire de charentaises confortables et moelleuse qui rappellera de bons souvenirs aux joueurs, les missions étant globalement les mêmes qu’à l’époque, l’immersion en plus.
A coté de ça le jeu soufre d’une IA des ennemies complément inexistante, comme les anciens me direz vous mais qui fait un peu tache dans le paysage vidéoludique de 2020, ainsi que de quelques soucis pour attraper les objets alentours, un comble tant les productions actuelles VR arrivent à s’en sortir haut la main. On avait presque oublié que ce genre de soucis pouvaient encore arriver.
Medal of Honor: Above and Beyond reste tout de même un plaisir à parcourir du haut de sa bonne quinzaine d’heure de jeux en solo entre le mode scénarisé et ses défis, auxquels s’ajoute le mode multijoueur que je n’ai pas encore testé ( ça me fais peur, il y a plein de gens qui veulent me tuer la bas ).
Disponible sur l’Oculus store pour 52€99 et sur Steam pour 59€99, ce nouveau Medal of Honor est un beau plaisir coupable pour les nostalgiques, enfin les plus fortunés entre le prix du jeu, du casque et de la config de fou qu’il faut pour le faire tourner convenablement.
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La qualité de ce Medal of Honor Above and Beyond n’est clairement pas suffisante compte tenu du prix demandé. EA ne fait clairement pas dans la charité quand il s’agit d’éditer des jeux autres que des copier-coller. Surtout que la configuration requise est aberrante si on souhaite des graphismes potables. Alyx ne demande pas autant pour être aussi beau que jouable. Décevant sur plusieurs points pour des joueurs aguerris. Le profane trouvera certainement son compte, mais d’un point de vue personnel, quand on a connu Farpoint ou Firewall, on a un petit goût amer en voyant un tel résultat.
Après pourquoi pas… mais à 29.99 euros.
Pour info le jeu est de plus en plus fluide avec les derniers patch et même ma config le fait tourner convenablement maintenant, mieux que lors de l’enregistrement de cette vidéo… ouf.