Wayward Sky, un petit jeu à ne pas bouder sur PSVR !
Wayward sky est un jeu d’aventure indépendant réalisé par Uber Entertainment (rien à voir avec les chauffeurs…). Le studio nous a également proposé Dino Frontier sur PlayStation VR. Wayward sky est sorti le 10 octobre 2016 exclusivement sur PlayStation VR et est en quelque sorte, le précurseur de « Moss »… En effet, celui-ci a été si je ne dis pas de bêtises, le premier jeu sur PlayStation VR nous permettant de contrôler un petit personnage en « god mode », c’est à dire dans la peau d’un géant qui voit le monde devant lui afin de l’analyser dans le but de pouvoir faire avancer son petit compagnon de route « Minimoy » au doux nom de Bess. C’est donc à l’aide des « PS Move » que l’on va interagir avec l’environnement et résoudre des puzzles très simplistes mais bien pensés (au passage, la DualShock 4 fonctionne aussi si besoin). Lors de ses phases nous passerons à une échelle plus réaliste afin d’être en face des objets que l’on manipule (boutons, leviers, arrosoirs, etc…).
Le reste du temps, on suivra les périples de cette jeune copilote qui essaie de retrouver son père qui fut kidnappé après un crash en avion, en la faisant avancer. Pour cela il nous suffira de sélectionner un point de déplacement en visant avec notre manette puis de le valider en appuyant sur la touche adéquate (un peu à la manière d’un « point’n’click » (le personnage ne se déplace pas librement comme dans « Moss » ici). Là aussi c’est très simpliste, mais ne croyez pas que l’immersion se fait discrète pour autant ! On est très bien immergé dans ce petit monde coloré à la direction artistique « mignonnesque », dans une forteresse près des nuages, le tout avec un aliasing peu présent… Si bien que l’on y passera souvent un peu de temps pour admirer le paysage. Mais attention, on ne se trouve pas dans un monde de « bisounours » non plus !
La robotique est présente dans cet univers, il y a quelques « Toby le robot » (ouh c’est vieux ça !) gentils, et d’autres qui sont passés du côté obscur et qui ne vous veulent pas forcément que du bien… Il vous faudra donc les éviter pour survivre et donc élaborer des stratégies. Certains d’entre eux sont inoffensifs et vous serviront à vous débloquer grâce aux capacités en votre possession qui vous permettront de les contrôler afin d’orienter ces-derniers là où bon vous semble. Le tout est sous-titré en français et on va donc pouvoir profiter du conte qui s’offre à nous, avec des doublages en anglais efficaces et un habillage sonore qui fait le job également. D’ailleurs, certaines scènes narratives bien animées nous ramènent au premier plan afin de profiter de la profondeur du relief. On prend donc du plaisir même en étant spectateur. Il vous faudra environ 3 heures pour finir le Wayward Sky, mais un peu plus si vous souhaitez trouver tous les éléments cachés. Sachant que le jeu est souvent en promotion autour de 5€, c’est plutôt alléchant non ?
Conclusion
Si vous aimez le dépaysement, suivre tranquillement un conte en résolvant de petits puzzles simplistes le tout dans un univers charmant et coloré : vous allez adorer « Wayward Sky » ! C’est une sorte de point’n’click contemplatif aux mécaniques variées qui vous tiendra en haleine (si vous n’êtes pas un gros bourrin sans cœur) durant 3h ou plus grâce à ses secrets.
Il ne coûte vraiment plus grand chose lors des rabais (5€ environ), vous n’avez donc aucune excuse pour ne pas essayer ce récit vidéoludique joliment mis en scène par un petit studio à suivre de près. De plus, une démo du jeu est disponible par le biais du disque de démo 1 du PlayStation VR (disponible sur le store).