Stephane Bonnery
Battlezone développé par le studio Rebellion a accompagné la sortie du PlayStation VR (PSVR) le 13 octobre 2016 (déjà). Pour rappel ce jeu est le remake de Battlezone sorti en salle d’arcade et sur Atari 2600 en 1980. Jouable jusqu’alors uniquement en VR pour notre plus grand plaisir, le jeu a bénéficié d’une nouvelle mise à jour lui permettant d’être jouable avec ou sans le PSVR en plus de certains contenus supplémentaires. Nous nous devions d’y revenir dessus et de faire le test de Battlezone Gold Edition.
Concernant le jeu sur PS4/PS4 PRO |
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La version classique de Battlezone Gold Edition est la même que la version VR. Nous allons principalement nous focaliser sur la version VR mais sachez que le gameplay est le même (certes moins immersif). Le jeu a été testé sur PS4 PRO, et graphiquement Battlezone gold Edition est beau. Il ne comporte pas d’aliasing. C’est coloré avec de très beaux effets de lumière et d’effets spéciaux qui s’accordent avec la direction artistique du jeu qui rappelle le film Tron. Le son n’est pas en reste la musique « electro » passe très bien et les bruitages vous feront automatiquement penser à ce film. Les commandes sont simples, on rentre dans le bain immédiatement et le tank répond au doigt et à l’œil. Si vous disposez d’un écran 4K HDR, sachez que le jeu est non compatible HDR ! un peu dommage, mais pas indispensable non plus, on y survivra. Bref, rendons à César ce qui appartient à César et passons sans plus attendre au test de Battlezone Gold Edition en mode VR. |
TEST de la version VR :
Un coup d’œil au menu de Battlezone Gold Edition :
Le menu de Battlezone nous place directement dans la carlingue de notre blindé car oui, Battlezone fait dans le lourd et vous place au commande d’un tank sophistiqué, dernier maillon de la chaine de défense face à l’oppression.
On trouve dans le menu relativement complet beaucoup d’informations et de possibilités :
- Le mode campagne
- Le multijoueur
- Les options : classiques.
- Arsenal: pour upgrader ou acheter vos armes etc…
- Personnalisation : ce mode fait place à la fantaisie, on peut décorer l’intérieur de notre tank de bobblehead (ces fameuses figurines qui hochent la tête), ainsi que la possibilité de changer la couleur de la cabine et du tank, et même choisir le klaxon. Les Kékés vont être de sortie.
- Extras : On y trouvera entre autre le Battlezone original et là on voit l’évolution graphique des jeux depuis 1980.
Une histoire minimaliste
Pour faire court, dans Battlezone Gold Edition vous incarnez le dernier espoir de l’humanité en proie à une IA hégémonique, pour cela elle se sert de son armée de » robots » dont le seul but est d’étendre sa suprématie sur le monde. Pour vous permettre de réussir dans votre tâche, vous devrez piloter le char Cobra fleuron technologique à distance dans un biolink VR… ça c’est une belle coïncidence non ? Aller, pas la peine de s’attarder plus longtemps et continuons la lecture du test les amis.
Gameplay et immersion
Au niveau du Gameplay, le tracking du casque nous sert à regarder autour de nous, tout le reste se passe avec la DualShock, oubliez tout de suite les PS move, ils sont inutiles ici et ce n’est pas plus mal pour le coup. Le tank répond bien aux commandes, par contre il aurait été plus pratique de pouvoir viser avec le tracking du PSVR plutôt qu’avec les sticks analogiques. De pouvoir choisir aurait été une bonne chose.
Au départ notre tank ne sera équipé que d’un canon et d’une mitrailleuse. Mais au fur et à mesure vous débloquerez de nouvelles armes pour votre véhicule. Il est possible d’upgrader les compétences et les armes de son tank ou d’en acquérir un nouveau :
- Un tank léger : privilégie la maniabilité au blindage.
- Un tank moyen : force et agilité équilibré.
- Un tank lourd : plus lent, robuste et puissant.
- Des tanks spéciaux à débloquer : offensif, classique, hacker, barrage, éclaireur, sniper etc…
Pour ce qui est de l’immersion dans Battlezone gold Edition il y a pas à dire, on est dedans, le tableau de bord du tank est bien rendu, l’immersion ne fait pas défaut. Le top.
La campagne en solo et Multijoueur
La campagne solo n’a rien de véritablement transcendant, pas de véritable histoire, en fait on peut choisir son niveau de difficulté et la durée de cette campagne. Un damier s’affiche alors dans le cockpit, oui toujours lui, vous n’aurez pas droit à un petit briefing en bon et dû forme. Pas le temps, l’ennemi nous accule.
Bref, ce damier est en fait notre champ de bataille, et chaque hexagone qui compose ce damier nous envoie dans une mission gérée par un moteur procédural, ce qui a pour but de toujours nous proposer des niveaux différends à chaque nouvelle campagne, sympa ça.
Le mode multijoueur de Battlezone Gold Edition quant à lui nous propose la même chose que pour la campagne solo, à la différence qu’il est jouable en mode coopération jusqu’à 4 joueurs. Hélas il est dommage de ne pas avoir implémenté de mode PVP dans cette Gold Edition, le jeu n’en aurait été que meilleur avec un bon team deathmatch ou un bon mode mêlée.
Graphismes et Bande Son
Pour les anciens comme moi, comment ne pas penser immédiatement au film Tron une fois aux commandes de notre tank. L’architecture des bâtiments, le design des véhicules, les textures lisses… Battlezone transpire Tron. Et ce n’est pas pour me déplaire. Certains niveaux contiennent de beaux effets de lumière, mais l’aliasing est tout de même bien présent même si dans le feu de l’action on y prêtera moins attention.
Je vous parlais du moteur de jeu « procédural », et nous touchons là un des petits points faibles du titre, c’est qu’au final, même si les niveaux sont différends à chaque partie, et bien ils donnent l’impression de se ressembler quand même beaucoup et une certaine lassitude pourrait se faire sentir.
Pour ce qui est de la bande son là aussi l’ambiance est là, de la musique électro mais qui n’est pas stressante…beh oui, moi c’est le Hard rock qui me branche. Les explosions, les tirs et autres bruits ambiants sont bien rendus.
CONCLUSION :
Battlezone revisité avec cette Gold Edition permet de remettre au gout du jour le titre. Son ouverture vers le monde non VR est en quelque sorte un retour aux sources puisque celui-ci est paru pour la première fois en 1980. Que ce soit en VR ou non, la durée de vie de ce type de jeu est presque illimitée si tant est que le genre vous plaise. Ajoutez à cela un multijoueur en coop, et vous en aurez pour votre argent. À noter l’absence de multi Versus et la présence d’une génération procédurale des niveaux qui peuvent sembler parfois trop similaire entre eux. Pour ceux qui aiment ce genre de jeux, Battlezone est une valeur sûre du PSVR. En revanche, si le genre ne vous plait déjà pas trop sur écran classique ou même en VR, passez votre chemin, la VR ne rendra pas le jeu meilleur à vos yeux. Le prix quant à lui est de 35€ sur le store
