
Après un VR Kart plutôt moyen, le jeu Touring Karts arrive sur PSVR. C’est un MarioKart like qui est sorti le 12 septembre 2019 sur PC VR et sur le store depuis le 12 décembre 2019 sur PSVR au prix de 19,99€. Le jeu est édité et développé par Ivanovich Games à qui l’on doit déjà le jeu de rythme beat blaster, mais également Opération Warcade et Sea of Memories. Information très importante : Il sera cross-plateforme mais pas seulement avec le PC puisqu’une version mobile est prévue pour le premier trimestre 2020.
Notre test de Touring Karts en vidéo :

Scénario
Touring Karts est un jeu de karts donc forcément pas de scénario. Il vous faudra donc ici enchaîner les courses pour engranger de l’argent qui vous servira à débloquer de nouveaux circuits, améliorer vos véhicules ou débloquer des skins… Vous êtes donc un pilote novice et vous allez apprendre que le talent ne suffit pas pour gagner.
Gameplay
Avec pas moins de 6 modes de pilotage différents (volant, volant+1 Ps Move, 2 Ps Move, 3dRudder + Ps Move, manette DS4), Touring Karts saura forcément vous satisfaire dans la conduite. C’est à la manette que j’y ai joué mais aussi aux PS Move… et il y a déjà une différence entre les 2. En effet la manette aura un gameplay plutôt classique avec les gâchettes L2 et R2 pour freiner et accélérer. On se dirige au joystick, on attrape les bonus en levant la manette en l’air et on les jette soit en expulsant la manette vers l’avant ou vers l’arrière en fonction de la direction souhaitée.
Cela fonctionnera avec le PS Move de gauche comme un joystick il nous faudra incliner vers la gauche ou vers la droite pour tourner, la gâchette du PS Move de gauche vous fera accélérer et le bouton PS Move toujours de gauche vous fera freiner. Vous devrez attraper les bonus à l’aide de votre PS Move de droite ensuite en appuyant sur la gâchette et les jetterai naturellement comme on jette un projectile sur un adversaire. Je conseille plutôt la manette pour la conduite mais vraiment les PS Moves sont plus fun pour l’utilisation des bonus.
Il y a aussi le fameux démarrage turbo il faudra timer sur la grille de départ pour bien le réussir et également les dérapages qui, si on les maîtrise bien, permettent de repartir avec un turbo en sortie de virage. Pour cela il vous faudra accélérer et freiner en même temps dans le virage et lâcher le frein pour repartir, et plus le dérapage sera long plus le boost sera bon. Comme le dit le dicton…
Il y aura aussi des boost un peu partout sur le circuit. Certains à même le sol et d’autres sur des tremplins qui vous feront vous envoler pour doubler vos adversaires par dessus, ce qui est plutôt cool.
Il y a aussi une gestion du temps. Vous pourrez donc piloter sous un ciel clair ou sous la pluie ce qui impactera la conduite de votre kart et s’il vous prend l’envie de couper à travers champs, sachez que ce ne sera pas forcément une très bonne idée car votre bolide pourra vite devenir incontrôlable. On le sait tous un kart ce n’est pas fait pour rouler sur l’herbe.
Élément aussi très important, les bonus ne seront pas les seules choses dont vous devez vous méfier puisque le décor est lui aussi animé, mais pas seulement à l’extérieur du circuit.
Il faudra donc vous méfier du singe lanceur de pneus, du boxeur robot qui n’attend qu’une chose, vous écraser avec ses gants ou encore comme dans Star Wars d’un genre d’AT-AT qui traversera la piste. Il vous faudra l’éviter si vous ne voulez pas finir aplatie. J’ai aussi trouvé cette idée plutôt intéressante car le fait d’être obligé de faire attention à votre environnement vous oblige à décoller vos yeux du circuit et cela rajoute une difficulté supplémentaire.
Enfin les circuits seront aussi mobiles, c’est-à-dire que d’un tour à l’autre le tracé pourra être modifié soit par des plateformes qui montent et qui descendent soit tout simplement par des nids-de-poule géants qu’il vous faudra éviter.
Graphismes et bande son
Ma première impression au lancement de Touring Karts a été là ressemblance frappante de la musique du menu avec celle de Mario kart Wii dans le mode multijoueurs. Ce sera d’ailleurs la seule que vous entendrez dans le menu, elle tape vite sur le système ! Une boucle de 30 secondes environ en répétition permanente.
Pendant les courses en revanche, vous aurez droit à une musique différente par circuit ce qui est correct. Le son des moteurs, crissements de pneus et autres sont simples mais en cas d’attroupement de véhicule cela peut vite devenir un « bordel » sans nom.
Les graphismes sont assez pauvres, il y a très peu de textures affichées mais cela est compensé par la vie qui se trouve sur le circuit. Il y a énormément d’aliasing dans Touring Karts qui n’a pourtant pas l’air très gourmand en ressources. À voir si un patch PS 4 pro sera de sortie dans les temps. Il n’y a pas de flou à noter c’est déjà ça.
EDIT 12 décembre 2019 : un patch est disponible et rajoute des effets de lumière un peu criard tout de même et divers correctifs.
Contenu du jeu
Il y a 2 modes de jeu différents :
- Le mode solo : Seul contre 8 adversaires gérés par l’IA. Vous devrez remporter la victoire pour améliorer votre expérience, débloquer de nouveaux véhicules, de l’argent, d’autres récompenses pour améliorer votre carte ou le design de votre personnage. L’intelligence artificielle n’est pas en reste et elle saura vous donner du fil à retordre si vous n’êtes pas concentré.
- Le mode multijoueur : vous aurez le choix entre faire un tournoi quotidiennement, de faire une course rapide contre d’autres joueurs pour les plus pressés ou bien de vous réunir avec vos amis dans un salon privé dans lequel vous pourrez choisir vous-même les circuits que vous souhaitez jouer ou organiser votre propre tournoi. La progression sera différente de celle du mode solo mais vous aurez aussi la possibilité de débloquer du contenu.
Les circuits sont au nombre de 22 et inspirés des vrais circuits à l’image du circuit de Monaco qui en est une réplique quasi parfaite. Il y a 30 véhicules customisables se référant à des marques connues comme BMW ou Lamborghini mais aussi les formules 1 de chez Ferrari ou encore la voiture de k 2000 et j’en passe. La grosse originalité du jeu c’est sur la fusion des bonus pendant les courses.
Les bonus de bases ne sont pas très nombreux : une dizaine mais ce nombre passe à plus de 40 types différents lorsque vous les fusionnez entre eux. En effet plutôt que d’utiliser votre bonus directement, il vous faudra parfois savoir le garder pour l’associer à un autre, que vous récupérerez un petit peu plus loin. Et ce n’est pas seulement esthétique mais aussi pratique dans l’utilisation car un maillet géant servant a écraser son ennemi pourra aussi le geler, le forçant ainsi a conduire en ligne droite, ou une poule couplé à une boisson de boost vous donnera une poule géante plus rapide pour aller écraser vos adversaires. L’accent est donc mis sur cette phase de gameplay, ce qui est plutôt sympa. Il aurait été utile de mettre un récapitulatif des effets que procurent les différentes fusions.
Touring Karts, un MarioKart VR like ?
Touring karts est un petit jeu sans prétention, mais qui avec son faible prix, son contenu, son mode multijoueur cross Plateforme et le fun qu’il peut procurer entre amis, me paraît être un très bon choix pour tous les amateurs de MarioKart ou CTR Crash Team Racing. Le gameplay est suffisamment varié pour vous donner du challenge pendant les courses et ne jamais être sûr de remporter la victoire. La concurrence va être rude car plusieurs titres du genre vont bientôt arriver sur le Store. On pense à Dash Dash World ou à Mini Motor Racing X qui ne devraient plus tarder. Pour le moment, Touring Karts n’a qu’un seul vrai concurrent : VR Kart qu’il dépasse largement ! Nous ne sommes pas encore au niveau exceptionnel d’un MarioKart VR mais pour le prix, le titre d’Ivanovich Games est tout à fait honorable !
Je vous le conseille donc si vous êtes amateurs du genre.
On tient à remercier Ivanovich Games pour nous avoir offert un code pour la réalisation de ce test.