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The Inpatient sur Playstation VR va-t-il vraiment nous rendre fous ? Notre test review

The Inpatient sur PlayStation VR

The Inpatient était un titre attendu par la communauté PlayStation VR. De nombreux tests ont été publiés le jour de sa sortie officielle le 23 Janvier 2018 aux USA et le 24 janvier en Europe. Certains même se sont permis de violer l’embargo imposé par Sony pour sortir des let’s play le 19 Janvier. Nous avons pris un peu de recul sur le jeu et avons décidé de nous intéresser sur le point fort annoncé de The Inpatient, à savoir le fameux effet papillon grâce auquel il sera possible de recommencer le jeu en écrivant une fin et un déroulement différent en fonction de nos choix. Nous avons donc décidé de nous y mettre à 4 testeurs et de faire chacun notre propre parcours pour les comparer entre eux à la fin. Le titre d’aventure/horreur développé par Supermassive Games a reçu un avis mitigé, après l’excellent accueil de Until Dawn, Rush of Blood. The Inpatient vaut-il le coût de s’y attarder ? Nous vous présentons aujourd’hui nos avis et notre test.

Ce titre a suscité une forte attente chez un grand nombre de joueurs en réalité virtuelle, parce qu’il est le troisième volet de la série Until Dawn, constitué du titre éponyme sorti en 2015 et de Until Dawn : Rush of Blood qui a vu les premiers pas de nombre d’entre nous en réalité virtuelle dans un rail-shooter bien réalisé et très immersif.

The Inpatient, qui est un préquel de Until Dawn premier du nom, est-il à la hauteur de ses illustres prédécesseurs ? L’heure du verdict est enfin venue, et les avis sont partagés.

L’interface de jeu : de si belles promesses

Au lancement de The Inpatient, nous sommes face à un menu suspendu sous forme de cadres situés dans l’entrée d’une grande demeure, le sanatorium de Blackwood. L’identité visuelle rappelle d’emblée forcément quelque chose aux habitués et une musique des années cinquante nous met dans l’ambiance tandis que nous découvrons, outre la possibilité de commencer notre partie, la possibilité de consulter, plus tard, des souvenirs et un mystérieux cadre appelé effet papillon qui se veut être la clef de voûte du jeu.

Le menu est en français, comme les textes écrits que nous trouverons dans le jeu et surtout l’intégralité des dialogues, très nombreux dans The Inpatient.

The Inpatient, un gameplay mitigé …

The Inpatient se joue au choix à la manette Dualshock ou avec les PS Move, plus immersifs pour gérer les déplacements. On choisit sa direction à l’aide du PS Move de droite et on avance alors avec la touche move du PS Move de gauche. C’est inhabituel et souvent pas pratique, mais on finit par s’y habituer. Pour saisir des objets, on utilise la gâchette, ce qui est classique, mais la saisie s’avère souvent délicate tant les mouvements manquent de précision, notamment pour attraper une poignée de porte.

Dans l’ensemble, on a davantage l’impression de donner l’ordre à son enveloppe corporelle de se mouvoir que de l’incarner véritablement. Et les déplacements, qui n’ont lieu que dans la deuxième moitié du jeu sont très lents. Quel dommage, car cet aspect négatif nuit à l’immersion.

En revanche, le point positif et novateur qui est mis ici au service du gameplay est la reconnaissance vocale. Dès le début de notre aventure, et tout le long du jeu, des questions nous sont posées par nos interlocuteurs, et des phrases sont à notre disposition dans chaque dialogue, à chaque fois au nombre de deux uniquement. On peut choisir sa réplique en la sélectionnant de façon classique, mais surtout en la prononçant, et en la jouant, à haute voix. Voilà de quoi surprendre un entourage non initié, mais cela permet surtout de renforcer le sentiment de faire partie de l’histoire qui nous est proposée, d’autant que la reconnaissance vocale fonctionne généralement très bien.

Le problème est que le principe de l’effet papillon, aussi louable soit-il, est le fil conducteur du jeu. Autrement dit, nous sommes dans un titre comportant très peu d’action à effectuer, The Inpatient est presque exclusivement narratif, un peu à ma manière d’un Heavy Rain ou Detroit Become Human de Quantic Dream, et donc frustrant si l’on s’attend à un jeu plutôt qu’un récit. The Inpatient est très déséquilibré, au détriment de l’interaction avec l’environnement, ce qui est un comble pour un titre qui souhaite mettre en avant  « l’effet papillon ».

Un scénario modulable … vraiment ?

Le scénario de The Inpatient est simple et mystérieux puisque nous incarnons un personnage amnésique, qui ne sait rien de lui-même, ni de l’endroit où il se trouve.

Nous allons devoir retrouver qui nous sommes et cela se fera par des apparitions, des flash-back qui se déclencheront à certains endroits précis ou en touchant certains objets.

Le scénario se dévoile ainsi par petits à-coups et au fil de longs dialogues auxquels nous prenons part avec cette fameuse alternative récurrente : L’effet papillon, c’est-à-dire le fait que les choix du joueur modifient le déroulement de la partie par leurs décisions ou leurs réponses. Le fait qu’il y existe une multitude de cheminements possibles jusqu’à son issue est une bonne idée, porteuse d’un scénario prometteur et d’une bonne re-jouabilité.

Le problème est que les décisions ne modifient la suite de l’aventure qu’à la marge, c’est-à-dire que l’on a le sentiment que quel que soit notre comportement, le jeu reprend son cours sans que le contenu en ait été véritablement affecté par nos décisions. Et même si des modifications sont possibles, il nous faudra refaire une nouvelle partie en intégralité pour tenter des réponses opposées à la partie précédente, ce qui n’est pas encourageant compte tenu des longueurs de certains dialogues. Seule la séquence finale peut être rejouée sans tout recommencer et il est vrai que l’on peut changer un peu l’issue, et surtout le nombre de survivants.

Il aurait été judicieux que l’item « effet papillon » proposé dans le menu nous présente une ramification des décisions prises et qu’une fois le jeu terminé, nous puissions repartir d’un point de reprise au choix. Or, il se borne à nous faire une synthèse d’une poignée de points-clés que nous avons accomplis.

Au bout du compte, les promesses ne sont pas vraiment tenues sur le déroulement des scénarios prétendument multiples.

Des graphismes en adéquation avec l’environnement

Les graphismes de The Inpatient sont assez beaux et nous replongent vite dans l’environnement de Until Dawn, dont les évènements se déroulent au même endroit mais 60 années plus tôt. Les effets de lumières sont jolis.

On retrouve cet aspect vieillot (nous sommes plongés en janvier 1952) qui correspond bien au titre, et les graphismes, naturellement assez sombres, sont assez fins bien qu’il comportent parfois un peu d’aliasing. Les personnages sont bien faits, mais inégaux, certains étant nettement plus expressifs que d’autres, et on en ressent souvent les ambiguïtés.

On regrette cependant certaines limites dans l’animation de notre personnage et notamment quelques collisions approximatives à proximité des murs ou des portes, surtout avec la lampe torche.

Nos bras paraissent parfois aussi un peu mous et caoutchouteux, et les proportions de notre corps sont peu réalistes.

La bande son nous met dans l’ambiance

Les aspects sonores de The Inpatient se composent de musiques des années 50 que l’on entend parfois en écho dans certains couloirs, d’effets sonores classiques lors des quelques phases d’angoisses et de jump scares, peu nombreux, et surtout des voix des acteurs pour les dialogues. Globalement, ceux-ci sont bien interprétés et cela donne envie d’en savoir plus.

La bande sonore de The Inpatient est globalement réussie et participe efficacement à l’ambiance et au sentiment d’isolement.

Conclusion

Nous attendions beaucoup de The Inpatient et l’environnement, tant d’un point de vue graphique que sonore, et surtout les dialogues à reconnaissance vocale, sont un gros point fort du jeu.

Mais la déception que nous avons ressenti en jouant à The Inpatient vient du manque flagrant d’action, de la lenteur des déplacements et aux dialogues interminables qui donnent l’impression, pendant la première moitié du jeu, de n’en avoir parcouru que l’introduction. Le jeu est globalement court, environ 3 heures, et l’envie de rejouer risque de ne pas être assez forte pour découvrir les conséquences de décisions différentes, ce qui altère fortement la promesse de l’effet papillon.

Avec un potentiel de ce calibre, lié aux succès mérités des deux premiers volets, nous avions envie d’aimer The Inpatient, peut-être trop, et le résultat est en deçà de nos attentes parce qu’il s’apparente davantage à un film interactif qu’à un jeu. Sans être vraiment mauvais, The Inpatient ne nous fait finalement que très peu ressentir la peur, et la curiosité finit par s’estomper au profit d’une forme de frustration.

The Inpatient nous laisse un peu sur notre faim.

L’avis de Laurent

Ayant particulièrement bien apprécié Until Dawn Rush of blood ainsi que des jeux qui se rapprochent plus de films interactifs comme Heavy Rain de Quantic Dream, j’ai démarré The Inpatient sans aucun a priori et en évitant de lire tous les tests déjà sortis. La partie qui m’intéressait dans ce titre était clairement ce fameux effet papillon. De ce côté-là, on ne peut pas dire que le jeu déçoive car en effet, vous obtiendrez une fin différente en fonction de vos choix.

Le gros point faible de The Inpatient réside dans sa mise en scène.  Une première partie où l’on se lance dans l’écoute de dialogues longs et sans intérêts et ne servant pas nécessairement l’histoire. Puis une seconde partie dans des couloirs interminables où notre personnage avancera à la vitesse d’un marcheur de The Walking Dead sous sédatif (même poursuivi par un xénomorphe). On se demande parfois si les développeurs ne jouent pas la montre, conscients que le titre ne dure pas suffisamment longtemps … Le jeu aurait pu proposer un petit niveau en Rail Shooter ou un face-à-face impressionnant avec un des mutants mineurs (à la manière de Ripley dans Aliens) pour briser cette monotonie. On se contente d’écouter les autres personnages, de les suivre sans jamais vraiment être confronté à une menace « impressionnante ». C’est cette monotonie qui selon moi ne donne pas envie d’y retourner, même si l’on sait que l’on peut changer le cours de l’histoire …

Le jeu est plutôt beau, bien que très sombre par moment. On se casse littéralement le poignet pour essayer d’éclairer une zone de la pièce. L’ambiance sonore et plutôt bien fichue. Mais je ne pense pas que The inpatient puisse justifier un prix de vente de 40€ … À 20€ pourquoi pas !

L’avis de Sylion

The Inpatient est pour moi un cas : je ne vais pas y aller par quatre chemins et je vais vous donner mon avis, pour le coup VRAIMENT sans concession : je n’ai pas du tout aimé. The Inpatient n’est pas un jeu, c’est une histoire ennuyeuse à vivre en VR, à deux à l’heure. Et pourtant le « jeu » ne dure que deux heures ! A ce prix-là (40 euros), on peut trouver bien meilleure trilogie en Blu-ray … Comment Supermassive Games a-t’il réussi à se fourvoyer à ce point et à nous faire bailler en deux heures de temps ? Les déplacements sont ratés (hyper lents, sans possibilité de reculer), les mises en scène sont bâclées, même les animations sont hachées, les dialogues inintéressants, les choix binaires restent hasardeux (on ne peut pas anticiper leurs effets) et surtout, on n’a jamais peur ! Comment oublier le B.A.BA du titre d’horreur ? Il ne suffit pas de claquer des portes, de balancer subitement des gros sons 3D, de mettre un filtre vert et de saturer le jeu de flash-backs pour nous effrayer ! Il faut une menace, une vraie, quelque chose qui nous maintient en alerte pour susciter la peur. Là, rien, pas de risque de mourir, pas de menace, on avance tranquillement sans aucune crainte… Restent quand même des prouesses techniques qui sauvent le titre de la débâcle totale : outre la reconnaissance vocale (limitée à deux choix seulement), l’interaction avec le décor est du jamais-vu sur PSVR : nos mains s’arrêtent aux murs, tâtent le terrain : génial. Mais tentez de faire pareil avec votre casque contre une porte et là : écran noir ! Essayez de toucher un personnage : mission impossible (pour éviter les mains aux fesses sans aucun doute). Essayez de saisir votre plateau-repas, cela ne fonctionne pas à tous les moments ! Mangez votre sandwich, vous ne pourrez qu’en prendre une bouchée ! Ouvrez les robinets, vous ne pourrez pas passer vos mains sous les gouttes ! Vous pourrez saisir des bidons mais pas des paquets de détergent ou du PQ …

The Inpatient est un grand petit jeu malade, de la confiture aux cochons, de bonnes idées jamais abouties et réussit la performance de nous ennuyer profondément en deux heures. Mon premier viol en VR. Ma note : 4/10 (uniquement pour la technique).

The Inpatient - Trailer de lancement

The Inpatient - 1 minute de Gameplay

L'avis de VR4player.fr
Test réalisé sur PlayStation 4 Pro
Gameplay
5
Graphismes
8
Scénario
4
Re jouabilité
3
Bande son
7
Ratio prix/durée de vie
3
Immersion
5
VOTRE NOTE, VOTRE TEST !6 Notes
6.3
Les plus
Les graphismes
Les dialogues à reconnaissance vocale
Les moins
Des dialogues trop longs
Très peu d’action
Très court (2h30-3h00)
Un effet papillon peu convaincant
Le prix !
La lenteur des déplacements
5

Article de Marc Spiquel

Passionné par les jeux vidéo depuis mon enfance, je travaille dans l'informatique de gestion. Les jeux en Réalité Virtuelle me fascinent par leur capacité à nous procurer des sensations d'immersion et de dépaysement jusque là inespérées.

22 Commentaires

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  1. Hey, bon test MAIS  » il s’apparente d’avantage à un un film interactif qu’a un jeu » mais Until Dawn était précisément un film interactif. pur et dur. Je n’ai pas encore fait the inpatient et il me tarde de l’essayer. Je pense que le jeu à été surtout mal vendu. Les gens s’attendaient un jeu fun comme Rush of blood (qui est un vision biaisée de l’univers d’Until Dawn), alors qu’il s’agit justement d’un préquel au jeu d’origine: Until Dawn.

  2. Pour l’avoir fait hier soir, j’aurais été un peu moins sévère que vous

    Le jeu reste une bonne préquelle à Until Dawn pour ma part malgré ses défauts.

    J’ai ressenti aussi un problème d’échelle, une lenteur dans le gameplay, certaines longueurs dans les dialogues ou dans certaines parties du jeu.

    Mais il faut effectivement le prendre comme un film interactif de la même manière que son grand frère Until Dawn et complètement oublier Rush Of blood pour l’apprécier.

  3. Voila mon avis , encore un pétard mouillé parmi le tas de pétard mouillé sur PSVR dommage pour les joueurs je m’y attendait , beaucoup trop de pub autour de ce jeu et vu le prix 40 euro environ pour 2h30 de jeu , je reste pour l’instant sur RE7, Farpoint ,Batman , Star Wars ambassadeur du PSVR faute de mieux …2018 commence mal pour notre PSVR a ce niveau la de plus j’ai plus ou moins compris que Skyrim s’est aussi bien vendu grâce au Black Friday d’après les retours des chiffres , l’E3 doit envoyer du plus consistant ou ca va être la cata pour le PSVR avec des jeux de qualité moyenne de cette acabit

    • SKYRIM je l’ai commencé et au bout de 5 minutes j’ai désinstallé entre les PS MOVE et les graphismes digne d’une ATARI 2600.

      Un peu sévère je l’avoue, mais je joue en ce moment à GHOST RECON et la comparaison est à faire, beaucoup de bruit pour un jeu que je trouve pauvre en graphisme (je parle de SKYRIM).

      J’ai essayé MOSS et STARCHILD et ces derniers m’ont séduit par leur gameplay. Reste ce flou décevant mais il parait que je dois m’y faire.
      Pour INPATIENT le coté graphique me plait, mais 39 pour un film ca fait cher le film.

      J’ai fini UNTIL DAWN RUSH OF BLOOD, j’ai pris plaisirs je l’avoue et on oublie un peu le flou par le fait d’être captivé à ne pas se faire avoir en sursaut. 🙂

      J’ai vu le gameplay hier de ARK PARK, autre jeu sur lequel j’attendais beaucoup, certes il n’est pas sorti, donc ne pas critiquer un jeu qui n’est qu’au stade de la demo, et là aussi déçu. Statique et téléportation même avec un HTC (tout du moins la vidéo).

      • Apparemment ARK PARK ca va pas être terrible un sujet en parle sur le site : ETR avec 9 minutes de Gameplay , encore un pétard mouillé a venir ?? j »aurai préféré avoir un jeu tourné action/survie a la  » Jurassic park  » ou  » Dino Crisis  » et non un tour de manège dans un parc a dino ou un élevage de dino

  4. Merci pour ce test !

    Moi qui attendait avec IMPATIENCE, je ne franchirai pas le pas si ce n’est pour avoir une énième expérience VR,
    expériences qui pullulent sur le STORE ou des pseudos jeux en démo que l’on voit dans DEMO VR 2, des jeux qui tardent à venir.

    J’avoue que depuis mon achat je n’ai pas beaucoup joué avec mon casque 🙁

    Stéph@ne

     

    • Même ressenti et mon casque dort beaucoup aussi de plus je commence a voir de plus en plus de personnes qui revendent leur PSVR sur certains site de JV

  5. Je l’ai refini une deuxième fois hier, j’ai réussi à avoir une fin assez différente de la première.

    Ce jeu est vraiment à prendre comme un film interactif à faire d’une traite, en étant isolé et avec un casque.

    Si on compare les 40 euros demandés à un film Bluray en 3D vendu à 30 euros, on se sent moins roulé, mais surtout si on est fan d’Until Dawn (rien à voir à Rush of blood je le répète). Bon 40 euros ça reste cher, le jeu aurait du coûter 30 euros grand max.

    Effectivement le jeu n’a pas eu les finitions qu’il aurait mérité : Les déplacements du personnage ont été bâclés, les animations et expressions de certains personnages aussi (mais pas tous), on a à faire avec des collisions ou l’écran devient noir dès que l’on s’approche d’un mur, et quelques bugs pour la lecture de souvenir ou interactivités avec les objets, on ressent aussi un léger problème de proportions. Heureusement d’ailleurs qu’il a été reporté sinon à quoi on aurait eu droit ?

    A côté de ça le jeu propose une super ambiance sonore et visuelle sur certains passages, et le scénario tient la route.

    Je ne me suis pas ennuyé personnellement malgré certaines scènes un peu « longues » (certaines ont un intérêt je trouve)

    J’aurais mis 6,5/10

  6. Personnellement (et j’ai déjà donné mon avis, test complet sur un autre article de ce jeu), de mon côté, j’ai trouvé The Impatient très sympa. La lenteur du jeu ne m’a pas dérangé, au contraire, ni ce côté narratif (plus que jeu). En fait, je ne sais pas pourquoi, mais je m’y attendais un peu. Je n’avais pourtant pas joué à Until Down, premier du nom (et ce préquel m’a même fait acheté le jeu par la suite. Et je suis en plein dedans). Donc de ce côté là, la pub a été bien fait. Il est clair qu’il ne faut pas comparer cet opus à Rush Of Blood. J’ai aimé cette reconnaissance vocale. Je me dis qu’il y’a un gros potentiel avec ce gameplay de reconnaissance pour le futur du jeu vidéo. Je me suis sentit complètement submergé durant toute la durée du jeu. Les graphismes sont très beaux, la bande son, vintage années 50’s et inquiétante, m’a vraiment plus. Et c’est surtout ce côté « Effet Papillon » qui m’intéressait : le fait de pouvoir modifier notre histoire, « notre film », selon nos choix. Alors je l’ai fini une première fois, et j’ai mis une note par rapport à ça : 8/10. Mais j’aurais dû attendre d’y rejouer une seconde fois avant de m’empresser à la mettre…

    Car, et oui, je suis au final décu… je me plaignais au premier abord que ce jeu était bien trop court (2h30 / 3h00), en effet, pour 40 €, ça fait cher. On reste sur notre faim (et sur notre fin…). J’aurais eu envie qu’il dure plus longtemps. Mais lorsque je l’ai recommencé une seconde fois, au contraire, je l’ai trouvé beaucoup trop long (les 2H30 m’ont paru une éternité). Et quelle déception cet Effet Papillon… rien ne change vraiment. J’ai beau avoir répondu les opposés de la première fois où j’y ai joué, et rien ne change vraiment : à part les dialogues, quelques survivants (ou morts) de plus. Et c’est frustrant… car j’ai beau me creuser la tête, je ne vois pas comment tel ou tel choix dans nos réponses ont la capacité de tuer, ou non, les différents personnages autour de nous. Peu importe nos choix, on emprunte les mêmes chemins. Et il est clair que durant la seconde fois, ces tunnels paraissent longs, très longs… Alors oui, j’ai eu 2 fins différentes, avec des survivants différents à chaque fois, mais c’est bon, je n’y jouerais pas une 3éme fois. J’en ai fais le tour, et au final, ça ne m’apporte peu de connaitre les autres fins. Alors oui, c’est cool ce côté « narratif’, lorsque l’on ne connait pas le scénario. Mais lorsqu’on le connait, on s’ennuie. Totalement…

    Je me suis donc fais avoir à mon propre jeu, et je comprends à présent les avis plus négatifs; et votre frustation. On aurait envie de plus, beaucoup plus, dans tous les sens du terme. J’avais mit 8/10 la première fois, j’ai donc envie de descendre la note à 6/10, et au final, vous rejoindre dans votre note final.

    Dernier point du jeu : la première fois, j’y ai joué seulement avec la manette, la seconde fois, avec les PS Move.

    Un conseil : optez pour les PS Move. On a un meilleur contrôle et plus d’interactions avec les objets. Car en ce qui concerne la manette seule, c’est une catastrophe, surtout pour la lampe torche … on ne peut absolument pas la contrôler.

    • Il y a bien une fin différente des autres : aucun survivant. Je pense que dès que tu sauves du monde la fin est toujours la même…

      Il y a quelques choix qui changent la donne comme dans le jeu original mais vraiment pas évident de savoir lesquels.

      Le premier Until Dawn t’as bien fait de le prendre, il est vraiment bon.

      • Oui, par contre, je confirme avoir eu 2 fins différentes selon les survivants présents ou non. Et ça, c’était plutôt sympa. Surtout qu’à présent que j’ai le premier Until Dawn, de voir le lien que l’une des fins de The Inpatient à avec le premier Until Dawn, j’ai trouvé ça hyper cool (très bon clin d’oeil). Ce que je reproche au final, c’est surtout qu’il n’y’ai pas de « Grands changements » de scénario durant tout le reste du jeu. Et le fait de ne pas trop savoir quels choix peut changer la donne avec les morts et les survivants. C’est frustrant. Mais dans l’ensemble, j’ai bien aimé ce prequel, puisque je n’ai pas vu le temps passé durant la première fois où je l’ai fais. J’ai été totalement submergé et pris dans l’histoire. Mais à faire une fois quoi, selon moi. Ou bien attendre quelques semaines avant de le refaire une seconde fois. Je me suis peut être un peu trop empressé d’y rejouer pour avoir tout de suite une nouvelle fin, d’où la lassitude et l’ennuie ressentit. J’ai donc mis une moyenne de 6,3 sur votre site pour ce jeu, avec mes justifications perso ci dessous (en reprenant vos mêmes catégories).

        Mon avis / test perso :

        ° Gameplay : 7 / 10

        ° Graphismes : 8 / 10

        ° Scénario : 7 / 10

        ° Re Jouabilité : 2 / 10

        ° Bande Son : 9 / 10

        ° Ratio Prix / Durée de vie : 3 / 10

        ° Immersion : 8 / 10

        ° d’où Ma Note Finale (comptabilisé dans la note moyenne des lecteurs) : 6,3

        • Intéressant de savoir que suivant le nb de survivants la fin n’est pas la même, je vais devoir le terminer encore une fois ou deux alors.

          Puis je crois que je vais refaire un tour sur le premier Until Dawn, ça m’a donné envie.

  7. C’est une bonne idée, d’autant que le premier Until Dawn est actuellement en promotion à 15€ sur le PSN Store comme tu me l’a fait savoir, Spanks

  8. Moi j’ai bien aimé the inpatient. j’ai réussi à avoir 5 fin différentes, et ce n’est pas seulement en répondant autre chose à chaque fois que vous aurez une fin différente. il se passe beaucoup de choses dans la phase de l’ascenseur. Il faut être rapide ou non pour avoir des fins différentes. la fin que j’attends le plus (que je n ai pas réussi à avoir pour le moment) c’est le trophée en corrélation avec until dawn.

    • Ah ? Merci pour l’info, tuyau ! Je pensais que l’on était passif dans l’ascenseur moi. Il y’a quoi à faire ? Juste appuyer sur les boutons des étages ? 

      • Oui, Maxime, mais sans trop spoiler, disons qu’il faut le faire plus ou moins rapidement. C’est le seul endroit que l’on peut refaire à partir de la sauvegarde après avoir fini le jeu, en plus.

        • Le choix des étages est très important aussi. Mais tout ne se joue pas non plus dans l’ascenceur, il y a quelques éléments au cours du jeu qui changent aussi la donne.

        • Marc, Spanks, Merci pour les tuyaux ! Je vais donc essayer de m’y remettre ! Je ne savais pas que l’on pouvait reprendre ailleurs. C’est intéressant à savoir. Le fait de recommencer du début me rebutais énormément.

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Gameplay
Graphismes
Scénario
Re jouabilité
Bande son
Ratio prix/durée de vie
Immersion
Note finale

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