Cyril Thevenot
Le PlayStation VR (PSVR) accumule les annonces ces derniers temps. Certes ce ne sont pas des studios majeurs qui le font mais bien des studios indépendants. Les gars de Steel Minions Games Studio, étudiants de la Sheffield Hallam University à qui l’on doit récemment le puzzle Game Piecefall VR, remettent le couvert sur PSVR avec une nouvelle production : The Chantry. Celui-ci devrait nous arriver d’ici la fin de l’année sur PlayStation VR. Une fois n’est pas coutume, The Chantry sera une exclusivité européenne sur PSVR. Pourquoi cela, tout simplement parce que l’Union Européenne a financé le projet. Cependant, si les résultats commerciaux de The Chantry sont « corrects », une ouverture vers le continent nord-américain sera possible (j’aime bien quand c’est dans ce sens-là).
Ce que nous savons sur The Chantry :
Nous ne savons que très peu de choses sur The Chantry hormis ce qui a été présenté lors de la Gamescom. The Chantry apparaît comme une expérience narrative d’exploration de la maison du Dr Jenner Edward, pionnier de la recherche sur le vaccin de la variole. Il est unanimement reconnu comme étant le père de l’immunologie. L’histoire de The Chantry serait courte : nous visiterions sous forme d’enquête la maison du Dr Jenner Edward aujourd’hui devenue un musée. The Chantry relèverait donc plus de l’expérience « éducative » que du jeu, expliquant sans doute la participation de l’Union Européenne au projet. Après tout pourquoi pas, il en faut pour tous les goûts. Nous vous tiendrons informé sur The Chantry dès que nous en saurons plus.
Un peu d’Histoire :
Pour info, la variole ou petite vérole est une maladie interhumaine se transmettant de l’Homme à l’Homme par contacts ou voie aérienne (postillons…). Elle a fait d’énormes ravages et a sévi sur tous les continents du globe. Les conquistadors espagnols l’ont amené avec eux sur le continent américain décimant la population amérindienne et facilitant la conquête de la région. La variole a été officiellement éradiquée en 1977 ; seuls quelques laboratoires désignés par l’OMS en conservent des souches.
