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Ready Player One : Critique du film garantie Sans Spoil.

Ready Player One et la Réalité virtuelle

Ready Player One est le film de ce début d’année attendu de pied ferme par la vaste communauté des gamers petits ou grands, principalement issus de la Réalité Virtuelle (VR) et de la Réalité Augmentée (AR). La Réalité Virtuelle : vous savez cette chose dont on vous a bassiné les oreilles en cette fin d’année 2016 (Oculus, Sony PlayStation, HTC) et bien oui, cette chose existe encore et n’a de cesse de grossir, de grandir n’en déplaise à ses détracteurs. Oui, le PSVR s’est vendu à ce jour à plus de 2 millions d’exemplaires, les casques Oculus Rift et HTC Vive avoisinent le million, les casques Samsung Gear VR, Google Daydream se vendent comme des petits pains et d’autres acteurs sont entrés ou vont entrer en lisse tels que HP, Lenovo, Acer, Asus, LG, Pimax…, même Apple va se lancer dans l’AR. La VR est partout, dans le petit écran avec la nouvelle publicité du Samsung Galaxy S9 et désormais dans le grand écran avec le dernier film de Steven Spielberg, film qui nous intéresse : Ready Player One.

Nous sommes comme vous des passionnés de jeux vidéo et tel des papillons de nuit attirés par la lumière, dès qu’un sujet traite de VR ou d’AR, nous nous y rendons. C’est ainsi que nous sommes allés voir Ready Player One.

Avant toute chose, rassurez-vous, cet article de Ready Player One est garanti « Sans spoil ».

En ce mercredi 28 mars, jour de sortie nationale, je m’y suis pris à l’avance pour me rendre dans mon ciné afin de prendre mon ticket d’entrée le plus tôt possible pour choisir la meilleur place. Erreur de ma part, je n’aurais pas du me presser la salle était quasiment vide, était-ce dû au fait que la séance était en 3D ? Au moins je n’ai pas été gêné ni par le grand dadais qui se met devant mon siège et perturbe mon champ de vision, ni par les bruits de paquets de bonbons froissés lorsqu’une main avide part à la recherche d’un m&m’s ou d’un crocodile.

Le film débute, je suis dans le match, la musique de Van Halen ouvre le bal, je me crois au stade vélodrome. 2h15 plus tard, les lumières s’allument. Mes premières impressions :

J’ai passé un bon moment, on sent bien la patte et toute la maîtrise de Steven Spielberg, c’est beau, bien réalisé, c’est artistique. Le casting ne brille pas par ses noms de renom mais le film n’en pâtit pas puisque l’on s’identifie d’autan plus aux acteurs qui sont  » comme nous « . Il y a eu un budget conséquent (140 millions de $) derrière tout ça et ça se voit. Certes le film à mes yeux ne restera pas dans les anales comme a pu le faire en son temps Matrix des frères (soeur) Wachowsky mais le mix entre réalité et synthèse opère, je n’ai pas vu le temps passer.

Ready Player One nous fait voyager dans le fantastique univers du jeu vidéo, on y retrouve une partie de son vocabulaire et de sa codification. Je ne sais quel public est réellement visé (si en fait j’ai mon idée), c’est une véritable odyssée pour tous ages. Spielberg et son équipe ont fait des choix forts (tenues, véhicules, musiques….) sans doute afin de ne pas ringardiser le film. On y adhère ou pas selon comment on voit la chose. Pour ma part je suis d’un certain coté conquis par ces choix et de l’autre je les trouve regrettables car ils apportent selon moi des incohérences. L’histoire n’est pas philosophique, on y retrouve toute la simplicité et l’innocence des films ou des histoires de Spielberg des années 80 (Les Goonies, E.T, Indiana Jones…) sans doute afin de toucher un plus large public avec un sujet d’actualité. Le cinéma n’est t’il pas un espace familiale (selon le prix d’entrée, j’en conviens) ?

Mais si je pousse plus loin mon raisonnement je dirais que le sujet traité : la VR et l’AR est fait avec un raisonnement daté ou par des personnes formatées par les craintes d’une telle technologie. Dans Ready Player One, VR et AR sont l’avenir, le fondement même de la société, elles y sont encensées mais il n’est pas mis de coté qu’elles peuvent conduire à des abus, des dérives. C’est dommage de traiter en 2045 de la VR et de l’AR avec les craintes d’aujourd’hui.

Ready Player One et la Réalité virtuelle

Conclusion :

En visionnant Ready Player One vous passerez un bon moment, vous pouvez y aller en famille, tout le monde sera conquis et y verra ce qu’il souhaite y voir. Pour cette journée de sortie nationale, la faible fréquentation (par chez moi du moins) m’interpelle : Est-ce dû à la conjonction actuelle (météo-économie-promo) ou tout simplement au désaveu de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée par le grand public ? Quoi qu’il en soit, amoureux des nouvelles technologies, geeks… foncez et regardez ce que pourrait être la VR dans la décennie à venir.

En tous les cas si vous allez voir le film, en bon gamer que vous êtes, patientez durant le générique de fin, peut-être y trouverez  vous un Easter egg ou peut-être pas ?

Venez laisser vos impressions sur VR4player.fr

Article de Cyril Thevenot

Tombé dans l'univers du 8 bits dès mon plus jeune âge, je me plais depuis à suivre son évolution.
La réalité virtuelle pour moi est une claque qui émoustille mes neurones.

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