Laurent Ganne
The Inpatient sort le 24 janvier sur PSVR et en montre un peu plus à l’occasion d’un tout nouveau trailer.
Les anglais de Supermassive Games ont décidément un faible pour les jeux d’horreur … et la réalité virtuelle : depuis le succès inattendu de Until Dawn sur PS4 en 2015, suivi du Rollercoaster Rush of Blood qu’on ne présente plus sur PSVR, les voici qui persistent dans le genre et signent un nouvel opus de leur série horrifique. The Inpatient, s’il poursuit sur la voie exclusive du PSVR, sera cependant différent de leur dernier jeu de tir à jump-scares puisqu’il revient aux bases du genre d’horreur qu’on pourrait qualifier de psychologique. On oublie ainsi l’action intense des niveaux de Rush of Blood pour s’attarder sur l’histoire et une ambiance plus posée, mais tout aussi tendue, dans la lignée du film Shining de Stanley Kubrick (l’hôtel étant remplacé par la clinique qui sert de cadre au jeu). Et comme pour marquer davantage ses différences, il est à noter que The Inpatient sera une préquelle aux titres précédents (écrite par les scénaristes originels, Larry Fessenden et Graham Reznick), de quoi justifier le virage narratif par rapport à l’action et expliquer les origines de la série.
The Inpatient : un jeu d’horreur mais de quel genre ?
The Inpatient est un jeu d’horreur avec des aspects psychologiques. Il vous place dans le rôle d’un patient frappé d’amnésie et se déroule dans le sanatorium de Blackwood, plus de 60 ans avant Until Dawn. Ceux qui ont joué à ce dernier reconnaîtront l’imposante clinique sauf qu’elle apparaît cette fois-ci à son apogée, pendant les années cinquante. Mais pour ceux qui n’auraient jamais touché aux précédents jeux de Supermassive Games, aucun souci : The Inpatient se veut un titre complètement autonome avec une histoire propre et un nouveau casting de personnages à rencontrer.
The Inpatient commence alors que vous êtes interrogé par le docteur Jefferson Bragg, le mystérieux propriétaire du sanatorium. Il prétend vouloir vous aider mais devez-vous le croire ? Recouvrez-vous la mémoire et pourquoi vous vous trouvez dans cet inquiétant sanatorium ? Tout au long du jeu, vous ferez la connaissance d’autres patients et du personnel hospitalier, chacun avec des motivations et des agendas propres. Vos réactions et choix dans les dialogues avec tous ces personnages auront des conséquences profondes voir dramatiques sur le déroulement de l’histoire.
The Inpatient : l’immersion au service de la narration
On le voit, The Inpatient base tout son gameplay sur l’immersion accentuée par la réalité virtuelle (le titre est exclusif au PSVR). Alors qu’on est cloué au début dans un fauteuil roulant, le jeu sera jouable de préférence assis et utilisera la manette Dualshock et les PS Move en guise de vos mains (qui cette fois-ci sont bel et bien rattachées à votre corps). Et si vous regardez vers le bas, vous verrez vos jambes. Cela peut paraître un détail mais avoir modélisé le corps de son avatar est chose plutôt rare en réalité virtuelle, ce que regrettent beaucoup de joueurs. The Inpatient (comme Rush of Blood d’ailleurs) fait cet effort et l’immersion n’en sera que meilleure. Plus tard, le jeu permettra de faire ses premiers pas librement dans le sanatorium, pour qui croirait que The Inpatient est une simple simulation de fauteuil roulant …
Autre « innovation » et pas des moindres, le jeu mettra à contribution le micro du PlayStation VR, ce qui est trop rarement la cas dans les jeux VR (Stifled). Vous pourrez ainsi engager les conversations avec les personnages qui vous entourent en les appelant simplement à haute voix. Reste à savoir jusqu’où ira cette option, si l’on pourra choisir ses réponses en parlant ou seulement attirer le quidam en l’alpaguant avec des noms d’oiseaux.
Toujours dans un souci d’immersion totale, les développeurs ont particulièrement travaillé sur le son en 3D binaural, accentuant les sentiments d’isolement et de peur. Les graphismes ne sont également pas en reste et devraient compter parmi les plus beaux jamais vus sur PSVR. Si l’on en juge les retours des différentes démos (voir notre test à la PGW) et qu’on se fie aux différents trailers, la modélisation des décors et surtout des visages est des plus saisissantes de réalisme. A noter que les drogues qu’on vous administrera (de force) par seringue auront des effets sur votre vue qui deviendra floue (tout réglage du casque PSVR sera inutile à ce stade).
The Inpatient : dernière consultation avant diagnostic final sur PSVR
L’exclusivité The Inpatient est attendue par bon nombre de fans sur PlayStation VR. Prévu initialement avant Noel, le jeu de Supermassive Games s’est vu retardé de quelques semaines, sans doute pour des opérations de peaufinage, mais pas assez pour le changer complétement (The Inpatient tient plus de l’expérience cinématographique d’horreur que du jeu d’action) ni pour augmenter significativement sa durée de vie : car oui, la faiblesse du titre est peut-être à trouver de ce côté puisque The Inpatient se finira en 3 heures à peine (le jeu est vendu une quarantaine d’euros on le rappelle). A moins de proposer une re-jouabilité grâce aux réponses à choix multiples, si leur impact change à ce point le cours du jeu, difficile de s’imaginer s’enfermer encore et encore dans ce sinistre sanatorium. En tout cas, vrplayer.fr est impatient de tester The Inpatient et rendra son diagnostic complet à partir du 24 janvier prochain, date de sa sortie sur PlayStation VR.
Je suis impatient il va être terrible mais j’avoue 40 euros pour 3h de jeu (même de très bonne qualité) ça pique un peu, reste à voir la rejouabilité comme tu dis. Mais bon comment passer à côté après Until dawn et Rush of blood ?
L’univers et l’ambiance me donne envie d’y jouer et on peut faire confiance à Supermassive Game.
Pour la durée de vie, ce n’est pas mon critère principal. Le plus important, c’est l’immersion et le ressenti une fois plongé dans dedans.
« The Inpatient » : J’ai acheté le jeu dès sa sortie , le 24 Janvier (trop IMPATIENT ! surtout que c’est le premier titre à sortir sur VR cette année ! Ah Ah), et en effet, il est vraiment très court, puisque je l’ai terminé en 2H30 / 3H00, comme prévu. Mais le fait que nos décisions, nos moindre choix ont la capacité de changer le scénario, l’histoire toute entière, je penses le refaire une seconde , voir une troisième fois pour voir les différents changements et fin.
Les points forts :
-> L’effet de narration, innovant ! On a la possibilité d’utiliser notre voix pour définir nos choix ! Et cela renforce le fait d’être complétement plongé dans l’histoire et la peau du personnage.
-> L’ambiance, noire, pesante, machiavélique. J’ai eu ma dose de Jump-scares , et c’est jouissif ! Les graphismes sont très bons !
-> Mention spéciale à la bande son ! Pour les puristes, des souvenirs aux niveaux des musiques du début des années 50’s. J’ai adoré !
-> J’ai également aimé le fait que l’histoire se déroule et se métamorphose au fil de nos choix et décisions.
-> Les personnages sont plutôt attachant ! Bon scénario, même si assez basique au final.
Les points faibles :
-> Trop court ! 2H30 / 3H00 environ. A refaire donc plusieurs fois pour pouvoir assister aux différents scénarios.
-> Aucunes difficultés. On est surtout dans une narration, à vivre l’histoire, comme un film, une série. On se laisse bercer (avec un certain stress malgré tout ^^).
-> Scénario assez basique.
Au final, ce jeu est très bon ! Je lui donne pour ma part un 8 / 10. Je n’ai jamais joué à Until Dawn (la honte…), mais ça va vite changer,
car ce prequel m’a donné envie d’acheter le titre ! Bravo à Supermassive Games !
Et comme pour les films Marvel, restez jusqu’au bout du générique, car il y’a une surprise, petit bonus 😉
Merci pour cet avis Max, ça me rassure 😉
Après avoir l’avoir acheté day one et terminé day one aussi bien qu’en en prenant mon temps (histoire de récupérer les souvenirs qui se cachent par-ci par-là), je pose la manette pour donner mon avis/ressenti.
Pour commencer, oui, ce jeu est (beaucoup trop) court. C’est d’autant plus exacerbé par la présence d’elispes temporelles.
Ensuite, pour ceux qui comme moi ont déjà fait Until Dawn, vous risquez de griller l’histoire très tôt et donc de ne plus être réellement « surpris ».
Pour ce qui est des jump scare, j’en ai compté seulement deux dans ma partie (Until Dawn : rush of blood m’a peut-être cassé le cerveau lol). Le reste est plus une sensation pesante et malsaine dans une ambiance glauque à souhait.
Le système « effet papillon » est similaire à Until Dawn tout en étant plus limité (jeu plus court oblige): des choix à faire (toujours deux) et seuls certains changent l’histoire (des papillons apparaissent tout comme dans Until Dawn)
Pour ma part, je trouves que le fait de pouvoir utiliser sa voix n’est pas excellente, n’ayant aucune liberté de réponse (il faut donner mot pour mot l’une des deux réponses possible en parlant bien fort et dans un environnement calme).J’ai testé, ce n’est pas pratique du tout mais ce n’est que mon point de vue.
J’ai aussi rencontré quelques problèmes de capture de mouvements gênants obligeant à réinitialiser la position (en maintenant la touche start)
The inpatient n’en reste pas moins un très bon jeu VR qui éclaire un peu, trop peu, le passé de Blackwood Pines.