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PlayStation VR : StarDrone VR, un jeu dopé aux champignons hallu… radioactifs ? Test

StarDrone VR, le 1er jeu PSVR de 2018 vrplayer.fr

StarDrone VR, un titre psychédélique !

Deux choses avant de rentrer dans le vif du sujet de StarDrone VR :

  1. Oui je sais, le titre est peut-être un peu racoleur, mea culpa, mais le jeu est en soi aussi un peu racoleur. Donc je m’adapte.
  2. SURTOUT lecteurs et lectrices de VR4player qui désirent rester sains d’esprit : vous pouvez jouer à ce jeu mais avec modération… sauf si vous êtes adeptes des expériences hallucinatoires, mystiques ou psilocybines… J’ai mis le casque VR, j’ai lancé le jeu et durant toute la partie, je me suis dit  »Mais bon sang, c’est quoi ce jeu de fou ?’  »Mais à qui ça s’adresse ? »  »C’est trop bizarre ». On s’entend même penser comme Nabilla  »Non mais allo quoi ? » La preuve qu’on est bien mal barré. Heureusement, pour ma part, un impératif organique (comprendre : un besoin pressant d’aller aux toilettes) m’a forcé à quitter le casque VR 2 heures et demi après avoir commencé StarDrone VR !  Je ne pensais pas avoir joué aussi longtemps … Encore moins à un jeu … aussi … aussi … bizarre (pour rester poli).

Car ce jeu est une drogue … Une drogue capable de contrôler votre esprit et de vous rendre patraque, de vous rendre marteau. D’ailleurs sur le store PS4 , il est écrit :

« StarDrone VR est un thriller avec le mélange d’arcade, de pinball, d’évasion, de physique et de recherche des objets. Faites dérailler vos adversaires à toute vitesse au cours du ramassage des trésors et lancez la modernisation. Explorez le niveau pour trouver l’interrupteur et gagnez plus de points ce qui, finalement, vous laisserait combattre avec le monde entier sur l’écran du StarDrone. »

Vous avez compris quelque chose ? Moi non plus ! Alors si ce n’est pas une preuve que ce jeu s’est DÉJÀ emparé du traducteur (automatique ?) StarDrone  VR serait donc un thriller qui, si on trouve l’interrupteur, permet de lancer la modernisation ? Qu’est ce que ça peut bien vouloir dire ? Est-ce un message codé ? J’en reste sans voix. J’en ai les bras qui tombent, la mâchoire qui se décroche… Si vous ne voyez pas clairement, dans cette phrase, la preuve de l’usage de psychotropes, je ne vois pas ce que je pourrais vous dire de plus. Ce jeu est cosmique, ecstasique mais c’est pas pour cela qu’il est bon. En bref  »Stardrone VR » est au monde du VR ce que les boissons énergisantes sont aux eaux minérales : un booster. Il ne faut pas en abuser. Et si on peut s’en passer c’est encore mieux …

LE STUDIO CREATEUR

Le studio  »BeatShapers » (pour info : Beat/Battre, Shape/Façonner) est un studio basé à Kiev, en Ukraine, non loin de la ville de Pripyat (enfin à une centaine de km), plus connu sous le nom de Tchernobyl….. Tiens donc !!!! Comme c’est bizarre. Les voilà nos champignons radioactifs. Le jeu était déjà disponible en version classique sur PS3 et PS vita. Dans sa version VR le jeu  »Stardrone » a été nominé aux IMGA 2017 awards (IMGA – International Mobile Gaming)

L’ABSENCE DE MENUS

On entre directement dans StarDrone VR. Il n’y a rien à calibrer, et aucune option à valider… ou presque. L’interface est en anglais non négociable. On a tout juste la possibilité de couper la musique et on a le choix également de cliquer sur une porte de sortie pour revenir au menu principal. Tout est fait pour être simplifié au maximum. Il faut dire qu’on n’est pas non plus en présence d’un jeu du style  »Skyrim »… On est dans un jeu d’arcade. Simple et basique.

LE SCENARIO

Dans StarDrone VR, on pilote donc un drone spatial en perpétuel mouvement, à travers divers environnements cosmiques. Un jeu d’arcade hallucinogène. Le but du jeu est de terminer son niveau en un temps record et de passer au suivant. Plus vous allez vite et plus vous êtes récompensé. Un décompte de médailles (bronze, argent, or) vous indique votre score à chaque fin de niveau, un scénario des plus basique. Plus simple, tu te métamorphoses en moule. Soit on aime, soit on déteste. En général, j’aime assez bien ce genre de jeu, mais sur téléphone mobile. Là, en VR, l’expérience est plutôt… étrange. Pas vraiment satisfaisante.

LES GRAPHISMES COSMIQUES

Dans StarDrone VR, tout est psychédélique, tout est cosmique, hallucinatoire, fantasmagorique mais aussi à milles lieux d’excellents titres comme REZ Infinite ou Thumper. On pourrait presque se croire dans un univers mixte, mélange d’une planche BD de Philippe Druillet  »Loane Sloane », des tableaux du peintre Vasarely avec quelques touches du plasticien dément H.R Giger. Il est impossible pour moi de vous dire si je trouve ça beau ou laid. C’est étrange, on reste prisonnier par ce mélange hallucinatoire qui nous hypnotise. Malheureusement, la 3D n’est pratiquement pas présente dans le jeu :  à aucun moment on entre véritablement dans les différents labyrinthes. Bien que les éléments du jeu soient rendus en 3D, l’action se déroule sur un plan 2D. On reste toujours spectateur des tableaux qui s’enchainent, un peu comme si on jouait à ce jeu sur une immense tablette que l’on manipule à bout de bras en tournant de gauche à droite. Un jeu typique pour téléphone mobile ou pour PS VITA.

LE SON

Je ne suis pas un grand connaisseur de techno et je ne saurai pas dire quel style est le plus adapté à la musique du jeu. Peut-être de la Techno Beat si ça existe. Quoiqu’il en soit ça Boum Boum, ça Bam Bam, ça Tum Tum à un rythme effréné, le coeur palpite, les pupilles s’ouvrent, le cerveau est prêt à recevoir la transe…. L’ambiance sonore est parfaitement accordée au jeu. Le duo fonctionne à merveille pour nous emporter dans une sorte d’univers fractal.

LE GAMEPLAY

Ah ! Le Gameplay…. Il est étrange… Très étrange. A base de commandes gestuelles simples et de mécanismes de jeu intuitifs, on se balance de bouée spatiale en bouée spatiale comme un Tarzan dans sa jungle, et parfois on est propulsé le long de grands corridors ou l’on reste pantois. Ça explose de partout, on gagne des points Bonus comme avec un bandit manchot, on fracasse des espèces de citrouille, on collecte des items, on évite des bombes, on se retrouve sous un feu d’artifice de lumière, on engrange des points de vie, des points de Force, … Dans un festival de couleurs, l’hypnose fonctionne à merveille. On se croirait presque dans la plus grande salle de casino de Las Vegas un soir d’affluence. On devient un ectoplasme et on en redemande.

Chaque niveau (assez rapidement passé) change de forme et l’on a envie de savoir ce que contient le suivant. On a clairement la sensation de perdre son temps mais on reste happé par cet environnement savamment conçu, scientifiquement élaboré. Les niveaux s’enchainent, les point bonus également. Le temps défile. On est félicité, on se sent fort, puissant, intelligent, et si parfois un niveau un peu plus difficile vous résiste, alors on a envie de relever le défi, de retrouver notre grandeur passée, on persiste, on cherche et on trouve….. Ah ah ah ah ah !!!!!… La joie est là. Les heures passent. On n’arrête pas de se dire,  »Faut que j’arrête c’est trop nul » et pourtant, on continue. Les effets des ingrédients actifs reprennent le dessus. Vous vous sentez partir dans une sorte d’effet « droste-boost », un effet qui se répète encore et encore…. Si vous sortez de la zone de jeu, votre drone est aspiré dans un trou noir, on aurait presque envie de le suivre. Notre intelligence est sous contrôle.

Le jeu se joue à la dualshock ou au PS Move. Et je dis bien UN PS Move parce que ce que l’on va te demander ne nécessite pas la connexion des 2 mains avec ton cerveau. Un seul neurone te suffira. Les autres sont sous vapeur.

CONCLUSION

Je ne vois pas l’intérêt de sortir ce genre de jeu en VR. La VR n’apporte rien si ce n’est de renforcer cet effet addictif, cet effet  »Casino de Las Vegas » avec ses lumières qui clignotent, ses bling-bling, etc… Malgré tout, et même si je critique le jeu, je dois reconnaître que l’effet  »attrape-couillon » a fonctionné à merveille sur moi et je dois également avouer que j’ai envie d’y retourner pour le terminer, pour voir si, à la fin, il n’y a pas une surprise de taille qui valoriserait mon intellect. J’ai mordu à l’hameçon…

Pour terminer, je dirais que je suis assez friand de ce genre de jeu style  »Arcade – Collection d’items » MAIS SUR TÉLÉPHONE MOBILE. Coincé dans le métro ou le train, c’est souvent une occupation comme une autre.  Néanmoins, je ne souhaite pas trop que ce genre de jeu se développe dans le petit monde de la VR car je me demande si ce n’est pas un peu une solution de facilité et qu’au final, ça ne desserve ce marché encore fragile. Mais je peux me tromper.

Nota Bene : à 7,99€ le ratio durée de vie/prix est plutôt positif.

L'avis de VR4player.fr
Test réalisé sur PlayStation 4 Pro
Graphismes
5
Son
7
Scénario
5
Gameplay
5
Ratio/Prix durée de vie
7
VOTRE NOTE, VOTRE TEST !4 Notes
6
Les plus
Le prix
La simplicité
Un côté addictif bien présent
Les moins
Un gameplay répétitif
Une VR non immersive
Une sensation de perte de temps
5

Article de XtofVr

Infographiste indépendant, je réalise des animations 3D pour les entreprises ou pour des documentaires. J’aime dire à mes 2 filles que je joue avec mes personnages virtuels, comme elles jouent avec leur playmobil : Je les fais marcher et parler. Depuis que la VR existe, et plus particulièrement la PSVR (car mon mac ne supporte pas l’Occulus ni le HTC Vive) mon monde virtuel s’est ouvert et je n’arrive pas à en sortir.

2 Commentaires

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  1. Et voilà ! Je suis à 300 % d’accord avec tous les propos mis dans ce test ! Ce jeu est un véritable OVNI ! La première fois que j’y ai joué, je me suis dit : « Mais c’est quoi ce truc ? » ! J’ai donc directement laissé tomber. Puis par la suite, n’ayant plus de jeux VR à faire, je me suis dit : « Bon… et si j’y rejouais ? » – Et voilà ma plus grande erreur ! Car comme un Candy Crush sur Iphone / Smartphone / Tablette, et bien… ce StarDrone, j’en suis devenu complètement accro ! Et un niveau, deux niveaux, trois niveaux… IMPOSSIBLE DE LACHER LA MANETTE UNE FOIS CE JEU commencé ! Une drogue je vous dis ! On a toujours envie d’aller plus loin, et d’aller jusqu’au 60ème niveau. Je l’ai fini à l’instant, il y’a une dizaine de minutes. Alors, pour un vrai gameur, en y jouant 1 heure / jour environ, il m’aura fallu une petite semaine pour arriver à bout de ces 60 niveaux (et limite, j’en aurais voulu encore plus). Soit une bonne moyenne de 6 / 7 heures au final (sans avoir obtenu la totalité des médailles de bronze, argent, or). Au final, je vais partir sur une bonne note ! Une très bonne surprise ! Petit jeu accrocheur, au concept unique et assez novateur, même si cela fait plus penser à un jeu arcade retro qu’à un réel jeu VR. En effet, j’espère ne pas trop voir de jeux comme cela sur cette plate forme par la suite, car ça serait réellement de la facilité. Petit bémol également : l’absence d’explications… sur les commandes, les ennemis, les challenges, les bonus… la difficulté pour moi dans ce jeu a surtout été dans cette compréhension, très énervante au début. Mais une fois que l’on capte toutes les règles, le jeu est assez jouissif, hypnotisant, captivant ! Les niveaux sont plus ou moins longs, plus ou moins difficiles (difficulté assez aléatoire – vous pouvez très bien vous retrouver dans un niveau très difficile, qui va vous faire arracher les cheveux de la tête, juste avant de retrouver un énième niveau beaucoup plus simple, sans prise de tête, et à la cool). Et au final, ça, c’est plutôt sympa ! En clair, difficulté générale : 3 / 5 ! Et pour le reste (en reprenant les catégories du test, et justifiant ma note finale) :

    -> Graphismes : 5 / 10 (c’est pas vraiment très beau, pas vraiment très laid non plus. Bref, c’est étrange et hypnotique.)

    -> Son : 6 / 10 (on se croirait dans une rave party de la fin des années 90’s ! ce n’est pas de la grande BO non plus, même si pas trop dérangeant)

    -> Scénario : 5 / 10 (pareil, pas de scénario. On est encore dans le ni trop bien, ni trop nul. On doit arrivé à bout des 60 niveaux, tout simplement. Mais c’est fun ! Très fun et addictif !)

    -> Gameplay : 7 / 10 (le fait de ne pas avoir d’explications et de chercher nous même les commandes, comprendre les éléments et tout le reste, est assez déroutant et énervant durant tout le premier tiers du jeu, mais par la suite, une fois que l’on a compris le fonctionnement, on a cette sensation de fierté arriver en nous, on se prends pour le chef du monde, et on est en extase à chaque niveau terminé. Et ça c’est bon !)

    -> Ratio Prix / Durée de vie : 7 / 10 (il m’aura fallu environ 7 heures pour arriver à bout des 60 niveaux ! Pour ce prix là, et pour le plaisir éprouvé au final durant tout ce jeu, ça vaut vraiment le coup ! MAIS J’EN VEUX D’AUTRES ! D’AUTRES NIVEAUX 🙁 )

    -> Note Finale (calculé dans la moyenne des notes des lecteurs) : 6 / 10.

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Graphismes
Son
Scénario
Gameplay
Ratio/Prix durée de vie
Note finale

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