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PlayStation VR : End Space au rapport. Le test de VR4Player.fr

End Space sur PlayStation VR

En faisant le grand saut du Gear VR au PSVR, End Space des frères Wasilenko dépasse-t’il la vitesse de la lumière ? Passons en revue le nouveau jeu de tir spatial qui vient d’atterrir sur le Store.

End Space sur PlayStation VR

PRÉSENTATION de END SPACE

End Space est disponible depuis le 7 novembre en Europe sur PlayStation VR au prix de 19,99 euros. C’est un jeu de vaisseau spatial en VR. On vise, on tire, tout en étant complément libre de ses mouvements. Et on ne perd pas de temps …

Après un briefing de quelques secondes avec votre unique compère de pont, on est plongé à la vitesse de la lumière dans son cockpit où les missions s’enchaînent. Rarement plus longues que 5 minutes, celles-ci se résument au final à tirer sur tout ce qui bouge, malgré la variété des mises en situation (sans aucune mise en scène) et des différentes teintes des galaxies.

End Space a été développé à la base sur Gear VR par un seul homme, Justin Wasilenko, rapidement rejoint par son frère Lee. Pas étonnant que le jeu soit de format court, typé arcade et dénué de cinématique.

END SPACE : ses GRAPHISMES

End Space est beau, osons le dire : chaque nouvelle mission laisse admirer des graphismes chatoyants ou glacials, selon le système solaire que l’on visite. On pourrait reprocher que ceux-ci ont à peu près tous le même format, à savoir une planète en fond, un champ d’astéroïdes plus ou moins dru et en guise d’ennemis, des nuées de chasseurs, une base interstellaire ou un bon gros vaisseau amiral à détruire.

Quand on sait que le jeu est l’œuvre pour ainsi dire d’un seul homme, le constat très positif de l’enrobage d’End Space peut nous interroger sur les graphismes d’autres jeux PSVR issus de grosses équipes de développeurs. Le cockpit est certes moins détaillé que celui du X-Wing de Star Wars Battlefront Mission Rogue One, mais les ombres portées dans l’habitacle en temps réel rattrapent le tout. Les effets de lumière, de laser, mais surtout ceux des explosions sauront flatter la rétine des astro-pilotes en herbe. A l’exception des plus gros vaisseaux (qui explosent en blocs), chaque adversaire abattu sera l’occasion de déluges pyrotechniques du plus bel effet. Alors, c’est vrai qu’un jeu spatial comme End Space ne propose qu’un mode solo (pas de multijoueur comme EVE Valkyrie), et se montre ainsi moins gourmand, mais il faut saluer le travail accompli sur les graphismes du jeu par le studio OrangeBridge.

END SPACE : les SONS

Côté son, le rapport est nettement moins satisfaisant : entre le briefing parlé (en anglais uniquement), les musiques (pas désagréables) et les sons en pleine bataille spatiale, rien n’est transcendant. Et pourtant, l’ambiance sonore représente souvent en VR un aspect important, qui plus est dans une « simulation » de shooter spatial. La qualité générale des effets sonores n’est pas vraiment au rendez-vous et certains sons qui reviennent régulièrement (comme le lock de vos missiles à tête chercheuse) en agaceront même plus d’un. Je précise que j’ai joué à End Space avec un SubPac M2, lequel répond parfaitement et donne bien l’impression de sentir les réacteurs de sa navette dans le dos.

END SPACE : sa JOUABILITÉ

La jouabilité est ultra simple à prendre en main, un accélérateur dont la jauge se vide rapidement, un bouton pour freiner, deux armes principales constituées de mitrailleuses ou de laser qui visent où vous regardez et de missiles à tête-chercheuse plutôt efficaces. Les commandes répondent bien, même si comme dans EVE Valkyrie, il n’est pas toujours facile de suivre les chasseurs ennemis qui ont tendance à tourner en boucle pour échapper à notre viseur.

Par contre, dans l’espace infini et malgré la présence de météorites ou de grands vaisseaux, la sensation de vitesse est quasi nulle. Pourtant cette nouvelle version de End Space a été patchée et augmente notre vitesse de croisière de près de 30% ! On se traîne toujours quand même et on scrute sans cesse sa jauge de boost qui peine à se remplir…

End Space sur PlayStation VR

END SPACE : CONCLUSION

Quand on sait que End Space est le fruit du travail titanesque d’un seul homme, on ne peut que saluer le résultat : un jeu de tir spatial vraiment joli, typiquement arcade qui va directement à l’essentiel. En concession, le titre pêche par une durée de vie faiblarde (compter 3 heures environ), un enrobage sonore et scénaristique en retrait et un intérêt général limité. End Space représente quand même un challenger sérieux à EVE Valkyrie pour les pilotes spatiaux qui préfèrent se la jouer en solo.

L'avis de VR4Player.fr
Test réalisé sur PS4 pro
GAMEPLAY
6
GRAPHISMES
7.5
SONS
5.5
DURÉE DE VIE
5
VOTRE NOTE, VOTRE TEST !2 Notes
7.2
Les plus
Les graphismes chatoyants
Du shoot spatial sans se prendre la tête
Une prouesse technique réalisée par un seul programmeur
Les moins
Durée de vie faible par rapport au prix fort
Un mode solo uniquement, sans cinématiques
Pas assez d'armes et d'options
Peu de sensations de vitesse
6

Article de Laurent Ganne

Passionné depuis tout petit par les nouvelles technologies (Oui, je sais c'est original !). Je suis graphiste de profession et spécialisé dans tout ce qui touche à l'image (3D, Web, Vidéo, PAO, Animation, Illustration, logo etc ...) et l'un de mes hobbies (qq j'ai le temps) c'est les jeux vidéos ! (Oh! Ça aussi c'est original !)

Un Commentaire

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  1. Bravo au développeur ! Quand on regarde les crédits, pas de générique de 25 minutes, non, une bonne dizaine de noms max et encore souvent les mêmes, limite on développe le jeu dans la cuisine. Ceci dit, je rejoins l’article : graphiquement assez beau, il peut rivaliser sans honte avec Walkyrie hormis pour le cockpit et les astéroïdes un peu trop cartoon à mon goût. Je ne suis pas un fan du jeu en ligne et donc jouer contre l’IA me convient bien sauf qu’ici elle est franchement mauvaise, les ennemis semblant avoir été lobotomisés… quand vous les avez en visuel. Etrangement, ils deviennent bien meilleurs quand vous ne les voyez pas ce qui donne une impression de difficulté artificielle (d’ailleurs la difficulté n’est pas réglable) pour ne pas dire de triche. Ce jeu mérite un développement plus important mais reste tout de même jouable sans déplaisir bien qu’on ait l’impression parfois de n’être que dans une « expérience » de courte durée vu l’ausyérité d’ensemble. Après, 20 euros, ce n’est pas cher après s’être ruiné dans nos gadgets et si cela peut encourager le développeur et d’autres à se lancer dans l’aventure, il faut les aider !

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Note finale

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