ARIEL est un shooter spatial qui n’échappe pas à la vague de FPS qui déferle actuellement sur l’univers de la réalité virtuelle et du Playstation Vr (Gunheart, Dimension Hunter, seeking dawn). Développé par le studio indépendant Mexicain fondé en 2016, Nuclear Fiction promet de bonnes choses avec son jeu Ariel. Le projet semble ambitieux mais connait quelques soucis dans sa planification, la raison sans doute au remue-ménage que va provoquer l’E3 quant au calendrier des sorties. « Il y a du monde dans la boucle ». Prévu essentiellement pour la VR, Ariel sortirait officiellement le 11 juillet sur la plateforme Steam mais en version classique. La compatibilité du jeu avec les casque HTC Vive ne viendrait que plus tard.
Ariel, une lune d’Uranus
Dans le jeu, vous vous rendrez sur Ariel, l’un des cinq satellites majeurs d’Uranus. Plus de 27 satellites sont pour l’instant recensés autour d’Uranus mais seuls cinq font plus de 1000 kilomètres de diamètres. Découvert en 1851 par W.Lassell Ariel tient son nom comme ses cousins, d’un des personnages des œuvres de Shakespeare. Ariel est tiré de la pièce de théâtre La Tempête . Ariel serait composée à 40 ou 50% de roc et de glace, sa surface est un mélange de terrain cratérisé et de vallées longues de plusieurs centaines de kilomètres et profondes de plus de 10 kilomètres. Certains cratères seraient même à demi- submergés laissant espérer de l’eau (liquide ou solide) donc une vie potentielle ou du moins une base de lancement vers les confins de l’espace. C’est ce sur quoi, Nuclear Fiction s’est basé pour développer l’histoire de son projet.

L’histoire
Ariel est le fruit d’intenses recherches et analyses scientifiques organisées par un mystérieux consortium du même nom. L’ambiance horrifique fonctionnant très bien en VR car très immersive, c’est sur ce postulat que s’appuiera l’histoire, rappelant l’atmosphère angoissante de certains titres comme Doom, Deadspace ou Alien.
Ariel, vous propulsera dans la peau d’un professeur de Harvard, Ferdinand Ludec, spécialiste et expert en mathématiques. Vous serez envoyé sur Ariel afin de renforcer l’équipe de scientifiques déjà sur place. Mais votre équipe ne sera plus en vie à votre arrivé et il va falloir vous débrouiller pour survivre et comprendre ce qu’il s’est passé …
Le gameplay
Niveau gameplay, Ariel alternera des phases de jeux à la première et troisième personne dynamisant le déroulement de l’action et de l’aventure. Sans doute serez-vous obligé de résoudre quelques casse-têtes qui pour vous ne seront pas compliqués puisque vous êtes scientifique.
Ainsi, seul, vous engagerez une course contre la montre où vous serez confronté à la dureté des éléments climatiques, à la faim, la fatigue, le manque d’oxygène mais également à l’angoisse de la solitude et du ravin de folie qui s’ensuit.
Ce ne seront pourtant pas que les seuls dangers auxquels vous devrez faire face et vous devriez rencontrer là-bas quelques bestioles … Un arsenal conséquent et évolutif vous suivra et sera votre meilleur ami. A titre personnel, une gestion poussée des effets de la faim, du manque d’oxygène sur le personnage pourrait apporter plus de sens et de profondeur au gameplay, espérons que ce soit le cas.
Le monde physique d’Ariel s’appuiera partiellement sur le processus de génération procédurale. Plusieurs fins seront possibles ce qui implique un haut niveau de re-jouabilité. Concernant les déplacements ceux-ci se feront librement comme dans un FPS classique. Ils semblent fluides et se rapprochent de ceux de Farpoint.
Par son approche et son style, Ariel peut faire penser au cultissime jeu de Valve : HALF-LIFE. Fait notable, Ariel n’est annoncé que sur les casques HTC Vive (exclusivité) et PSVR. Pour l’instant, nulle mention d’une compatibilité dans un proche avenir avec le casque Oculus RIFT. Faut-il y voir un signe ? Ariel ne devrait être porté sur PSVR qu’à l’issue de la fin de la période d’exclusivité soit en moyenne, le semestre suivant.
Le design est particulier – la gueule des monstres !?
En effet ils ressemblent à une grosse tête de chat montée sur jambes. Un peu comme ceux de Independance day.
Mais faut il une tête horrible pour faire peur? Les simples araignées de Farpoint me font parfois hurler. ?
En fait ce jeu c’est No Man’s Sky avec un scénario 😀 !
Blague à part, le trailer me donne bien envie, avec cette esthétique et ambiance sonore et visuelle, je me sens vraiment attiré par l’expérience… Faudra guetter ça !